C’est à la souscription du contrat d’assurance dommages que le mode d’indemnisation est choisi.
“Pour préserver leur patrimoine immobilier, les propriétaires opteront pour l’assurance habitation la plus complète, indique Valérie Laparade, Responsable technique Sinistres habitation chez Pacifica, filiale d’assurances Dommages du groupe Crédit Agricole. Elle permettra, en cas de dommage important, une reconstruction à l’identique du logement, préservant ainsi le cadre de vie.
L’indemnisation des biens sera réalisée en valeur de remplacement à neuf (calculée sur la base du prix d’un bien identique ou équivalent, neuf au jour du sinistre), quel que soit l’âge du mobilier”. Aucune vétusté ne sera donc appliquée. Ce qui n’aurait pas été le cas si les assurés avaient choisi un dédommagement vétusté déduite, égale à “la valeur du bien endommagé au jour du sinistre de laquelle est déduit un coefficient de vétusté calculé selon différents critères (l’âge, l’état d’entretien, les avancées technologiques…)”, explique Valérie Laparade.
En matière d’assurance automobile, “l’assurance tous risques sera bien entendu privilégiée”, déclare Christophe Bourienne, Responsable technique Sinistres roulants chez Pacifica. Mais que se passe-t-il en cas de sinistre ? “Un expert calcule une valeur de remplacement à dire d’expert (VRADE) permettant à l’assuré d’acheter un véhicule semblable sur le marché de l’occasion”, explique Christophe Bourienne.
Si elle est supérieure aux réparations, l’assureur les prend à sa charge. Dans le cas contraire, il peut garantir la valeur d’achat du véhicule sur ses trois premières années d’existence. Au-delà, avec cette même option contractuelle, la VRADE sera majorée de 50% à concurrence de la valeur d’achat du véhicule.
Qu’en est-il des biens de valeur telles que des voitures de collection ? Il peut être opportun de les évaluer selon le principe de la valeur agréée. “Dans le cas d’une voiture de collection, le bien est estimé par un expert, à la charge de l’assuré lors de la souscription, précise Christophe Bourienne. En cas de sinistre, l’assureur indemnise l’assuré sur la base de cette valeur permettant aux deux parties de s’accorder sur le montant à assurer”. Cela évite tout conflit au moment du sinistre. Il convient d’évaluer ce type de bien au moins tous les trois ans, leur valeur pouvant fluctuer dans le temps.
“La question à se poser n’est pas combien ça coûte mais combien ça vaut”, estime Christophe Bourienne. Car le contrat doit être adapté à la valeur des biens à assurer, et à côté de l’indemnisation s’ajoute la qualité de gestion du sinistre.