Avant de concrétiser votre projet, il convient de sélectionner avec soin la localisation, vérifier l’état du marché locatif et évaluer la rentabilité de votre investissement.
1. SOYEZ ULTRA SÉLECTIF SUR LA LOCALISATION
Sans dépasser le plafond de 5 500 euros le mètre carré, vous pouvez trouver de nombreux programmes immobiliers Pinel « compatibles » en Ile-de-France et dans les grandes capitales régionales.
Depuis le 31 mars 2019, seules trois zones dites « tendues » sont éligibles à ce dispositif : A bis, A et B1*. L’offre des promoteurs se concentre principalement dans de nouveaux quartiers, implantés sur d’anciennes friches industrielles, portuaires, ferroviaires ou militaires dont l’urbanisation est orchestrée par les métropoles.
2. ADAPTEZ VOTRE OFFRE À LA DEMANDE
Votre budget et la localisation retenue vont déterminer le choix de la surface, sans pouvoir dépasser le plafond de 300 000 euros par an.
Si vous êtes prêt à débourser cette somme, vous pouvez vous interroger sur l’opportunité d’acheter deux petites surfaces plutôt qu’une moyenne ou une grande.
Dans tous les cas, renseignez-vous sur la demande locative locale (ville étudiante, présence d’un CHU, bassin d’emplois…). Cette précaution vous permettra d’opter pour la typologie de logement la plus recherchée par les candidats locataires du secteur.
3. SÉLECTIONNEZ LA DURÉE LA PLUS COURTE
Dans le cadre d’un investissement en loi Pinel, vous « avez la main » pour déterminer la durée de location sur laquelle vous vous engagez.
La loi vous propose d’opter au choix pour une durée initiale de 6 ans ou 9 ans, avec une prorogation triennale en cas d’engagement initial de 6 ou 9 ans et une seconde prorogation triennale en cas d’engagement initial de 6 ans.
Cette décision étant irréversible, mieux vaut au départ sélectionner la durée la plus courte quitte à la prolonger ensuite à 9 ans, voire au maximum à 12 ans. Cette stratégie donne plus de souplesse à votre investissement immobilier.
4. CALCULEZ AU PLUS JUSTE VOTRE RENTABILITÉ
Sur la base du loyer plafond de la zone, la rentabilité maximale se calcule en rapportant les revenus locatifs annuels potentiels au prix de vente.
Toutefois, il faut savoir que ce scénario annoncé par le promoteur est souvent trop optimiste. Car en examinant de plus près la réalité du marché, on peut parfois s’apercevoir que le loyer réellement pratiqué localement est bien inférieur à la valeur locative maximum autorisée. Résultat, le rendement est moindre.
*Zone A bis : Paris et 76 communes Yvelines, des Hauts-de-Seine, de Seine-St-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise ; zone A : agglomération de Paris, la Côte d’Azur, la partie française de l’agglomération genevoise, certaines agglomérations ou communes où les loyers et les prix des logements sont très élevés ; zone B1 : certaines grandes agglomérations ou dont les loyers et le prix des logements sont élevés, une partie de la grande couronne parisienne non située en zone Abis ou A, quelques villes chères, les départements d’outre-mer.
© Uni-médias – mars 2019
Article à caractère informatif et publicitaire.
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