ces entreprises qui misent sur la food-tech

07/08/2020 - 2 min de lecture

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ces entreprises qui misent sur la food-tech

Plus qu'une tendance, un véritable enjeu économique

QUI SONT CES ENTREPRENEURS QUI RÉVOLUTIONNENT LA FILIÈRE AGROALIMENTAIRE ? AU-DELÀ DE LA TENDANCE, DES ENJEUX PLANÉTAIRES ET LES TRANSFORMATIONS DE LA CONSOMMATION IMPOSENT AU SECTEUR DE MENER SA TRANSITION.

Avec la Révolution Champignon, sa nouvelle identité, la start-up Pleurette, hébergée au Village By CA Nord de France, veut embarquer les consommateurs dans la transition alimentaire. Celle qui a commencé par la culture de pleurotes dans du marc de café a levé en juin 2020 2,5 millions d’euros pour accélérer sa croissance. Au programme : le développement de nouveaux produits et un déploiement commercial à grande échelle. Toujours dans le respect de ses fondamentaux : le bio, l’agriculture urbaine, l’économie circulaire, le sain.

Produire mieux, mieux manger

La Révolution Champignon est emblématique de la Food Tech, et de nombreux innovateurs de l’univers agro-alimentaires. Des acteurs bien représentés en Hauts-de-France, comme en témoigne la vitalité du concours Food Creativ (80 inscrits en 2019), des plant based protein awards pilotés par le Village by CA Nord de France, de l’incubateur Euralimentaire, ainsi que la présence du pôle d’excellence Agroé et des pôles de compétitivité Aquimer, ou NSL, etc.

Mêlant innovation et engagements, les entrepreneurs de la transition alimentaire veulent mieux produire et mieux nourrir la planète et ses 9 milliards d’êtres humains à horizon 2050. Pour eux, il faut répondre maintenant aux enjeux et aux défis qui s’accumulent : manger mieux, produire sain et au juste prix, dans le respect de l’environnement, sans oublier le plaisir, ni la convivialité. Le tout dans un contexte de ralentissement des rendements agricoles et de surfaces exploitables limitées.

Révolution produit… et process

Chez ces start-up aux partis pris marqués, mais aussi chez quelques industriels installés, s’est dessiné un modèle d’innovation produit. On travaille des produits sobres, simples à utiliser, peu transformés. On investit pleinement le marché du végétal, en croissance annuelle de 24 % en seules GMS, selon le cabinet Xerfi. On défend les produits sains, le bio, le local…

La conséquence : des processus de production eux aussi repensés. Innovafeed, par exemple, en vient à exercer un effet levier sur sa filière. Son usine de Nesle produira 10 000 tonnes d’insectes par an, qui remplaceront des ressources naturelles ou importées utilisées dans l’alimentation animale. Bref, c’est la création d’une filière dite “responsable et saine”, pour Innovafeed, qui y voit bien plus qu’un argument marketing, un ressort de compétitivité.

Plus qu’une tendance, c’est un tournant inévitable que la filière agroalimentaire a pris. En Hauts-de-France, les principaux acteurs de la filière s’impliquent et soutiennent cette transition alimentaire. L’enjeu est bien sûr aussi économique : les industries agroalimentaires représentaient en 2018 près de 40 000 emplois dans la région, pour un chiffre d’affaires régional de 10,4 milliards d’euros annuel.

Innovation végétale

Le challenge étudiant “innover autour de la protéine végétale” a tenu sa finale virtuelle le 23 juin 2020. Il récompense trois innovations incluant la protéine végétale dans l’alimentation humaine. 764 étudiants ont participé à la deuxième édition de ce concours porté par les Villages By CA Nord de France et Champagne-Bourgogne et parrainés, entre autres, par Bonduelle, Sodexo, Terra Univia, AdVitam ou Limagrain.

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