Dans le cas où le titulaire du contrat opte pour la clause à texte libre, il est important qu’il apporte le plus de précisions possibles sur l’identité des bénéficiaires désignés (nom de naissance et nom marital le cas échéant, prénom(s), date de naissance, adresse) afin que l’assureur puisse facilement les contacter et leur verser les fonds.
Il est prudent de prévoir le cas du décès éventuel des personnes désignées comme bénéficiaires en désignant des bénéficiaires de substitution.
En effet, l’absence de bénéficiaire vivant désigné dans le contrat au moment du décès du titulaire du contrat a pour conséquence l’intégration du capital de ce contrat dans la succession.
Concrètement, cela revient à ajouter pour chaque bénéficiaire désigné une mention qui détermine à qui sera allouée la part du bénéficiaire décédé : « à défaut ses héritiers ou à défaut mes héritiers, ou d’autres personnes qui sont à nommer par leur nom et prénom ».
Il est également conseillé de prévoir le cas où le bénéficiaire souhaiterait renoncer au bénéfice du contrat et à qui serait attribuée sa part.
La clause bénéficiaire peut aussi être gérée via un testament déposé auprès d’un notaire. Dans ce cas, l’identité des bénéficiaires n’est pas communiquée à l’assureur.
La clause indiquée dans le contrat doit préciser « clause déposée chez Maître X, avec l’adresse de l’office notarial ».
Il est important que les bénéficiaires soient clairement identifiés comme tels lorsqu'il s'agit d'un testament instituant par ailleurs des légataires (universels, à titre universel, à titre particulier).