LA VOITURE ÉLECTRIQUE, UN CHOIX PERTINENT POUR LES DÉPLACEMENTS URBAINS
Silencieuse, non polluante, économique (au km parcouru, l’énergie électrique revient 3 à 4 fois moins cher que l’essence), peu exigeante en entretien, la voiture électrique ne manque pas d’atouts. Seul hic : son autonomie réduite comparée à un véhicule classique. Déconseillée de ce fait pour les longs déplacements, la voiture électrique est par contre toute indiquée pour les trajets courts ou urbains. À l’exception des véhicules utilitaires légers, l’offre des constructeurs est abondante et ce type de véhicule bénéficie du bonus écologique le plus généreux (jusqu’à 5 000€). Les immatriculations au sein des flottes d’entreprise sont en forte hausse. En 2021, elles ont bondi de 106% à 42 905 unités selon l’Arval Mobility Observatory (anciennement Observatoire du véhicule d'entreprise – OVE).
L’HYBRIDE, UNE SOLUTION POLYVALENTE MAIS ONÉREUSE
Équipés d’un moteur thermique et d’un moteur électrique, les véhicules hybrides peuvent parcourir de longues distances tout en affichant une consommation réduite en ville, où le moteur électrique prend le relais. C’est une solution qui répond à de nombreux besoins, mais qui a l’inconvénient d’être polluante sur les longs trajets lorsque le moteur thermique est très sollicité. Pour limiter cet inconvénient, on peut opter pour un véhicule hybride rechargeable (plug-in hybrid) mais ces modèles sont onéreux. Fort de sa polyvalence, l’hybride a enregistré en 2021 un bond des immatriculations de 270% sur le marché des entreprises avec 138 053 unités vendues, donc loin devant l’électrique, selon l’Arval Mobility Observatory.
LE GPL, UNE ÉNERGIE COMPÉTITIVE MAIS POLLUANTE
Avec un carburant 2 fois moins cher que l’essence, rouler au gaz de pétrole liquéfié (GPL) est une solution économique. Mais si les moteurs au GPL rejettent très peu d’oxyde d’azote et n’émettent pas de particules, leurs rejets de CO2 sont comparables à ceux des modèles diesel. Au regard de l’environnement, cette énergie n’est donc pas la plus vertueuse, même si les véhicules GPL ont droit à la vignette Crit’air 1 qui autorise la circulation dans les zones à faibles émissions. Autre inconvénient : le GPL n’est pas disponible partout (sur 11 000 stations, seulement 1 700 distribuent ce carburant). Sur les 5 premiers mois de 2022, 1 029 véhicules GPL ont été immatriculés dans les flottes d’entreprises, selon l’Arval Mobility Observatory.
L’HYDROGÈNE, UNE OPTION PROMETTEUSE A CONDITION D’ATTENDRE UN PEU
Dotée d’une autonomie largement supérieure à un véhicule électrique et non polluante car elle rejette essentiellement de la vapeur d’eau, la voiture hydrogène est une technologie d’avenir. Mais pour l’heure, l’hydrogène est produit à 95% à partir d’énergies fossiles, ce qui relativise son intérêt pour l’environnement. De nombreux acteurs travaillent au développement d’un hydrogène décarboné, produit à partir d’énergies renouvelables, qui permettra de rouler propre, mais il faudra du temps pour déployer les infrastructures nécessaires. En 2021, à peine une centaine de voitures hydrogène se sont écoulées dans l’Hexagone, selon le site spécialisé H2mobile.