Si cette stratégie de recours à l’emprunt, qui a été favorisée par la chute des taux d’intérêt, limite la charge de l’endettement à court terme, « il comporte des risques à plus long terme », note l’institution financière. En particulier celui d’une hausse des taux d’intérêt, qui dégraderait la capacité de remboursement de ces entreprises. D’autres facteurs pourraient compliquer la donne. Depuis 2016 en effet, la hausse de l’endettement des grands groupes est tirée par des opérations de croissance externe, dont la profitabilité n’est par définition pas garantie. Et depuis 2012, le coussin de liquidités dont disposent les grandes entreprises tend à se réduire alors que l’endettement augmente, « ce qui doit constituer un point de vigilance », souligne la Banque de France.
étude de la Banque de France .
© Thibault Bertrand – Uni-Médias - janvier 2020
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