Année après année, étude après étude, le constat est sans appel : l’éolien a le vent en poupe. D’abord, et contrairement à une idée répandue, il ne cristallise pas la défiance des Français. Bien au contraire : selon une enquête réalisée en novembre 2020, 76% d’entre eux ont une perception positive des fermes éoliennes1. Un chiffre identique (76%) chez les habitants des communes accueillant un parc éolien.
Ensuite, le parc français est le quatrième plus important d’Europe : fin 2020, l'électricité issue des 2006 parcs éoliens2 (contre 1 939 en 2019) implantés dans l’Hexagone a atteint une puissance de 17,6 GW4 (contre 60,8 GW pour l’Allemagne, 25,7 GW pour l’Espagne et 23, 9 GW pour le Royaume-Uni3). Ce qui lui a permis de produire 39,7 TWh, soit 8,9% de la consommation électrique française4.
Enfin, si à l’heure actuelle le parc éolien français est exclusivement implanté sur terre, 7 parcs offshore – implantés en mer – sont en cours de développement au large de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Le Tréport (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), Noirmoutier (Vendée) et Dunkerque (Nord-Pas-de-Calais). Progressivement mis en service entre 2022 et 2027, ils développeront à terme une puissance totale d'environ 3,9 GW5.
COMMENT FONCTIONNE UNE ÉOLIENNE ?
Une éolienne – qui prend sa racine du mot grec Eole, le Dieu du vent – produit de l'électricité grâce au vent. Sa force actionne les pales du rotor, situé au bout du mât (dont la hauteur varie entre 10 et 100 m). Cela a pour effet de mettre en mouvement un alternateur qui produit un courant électrique alternatif.
Pour pouvoir démarrer, une éolienne nécessite une vitesse de vent minimale d'environ 15 km/h. Pour des questions de sécurité, elle s'arrête automatiquement de fonctionner lorsque le vent dépasse 90 km/h.
L’ÉOLIEN, PREMIER EMPLOYEUR « ÉNERGIES RENOUVELABLES » EN FRANCE
À ce jour, l’ensemble de l’écosystème éolien représente 20 200 emplois directs et indirects, soit une augmentation de 26,8% par rapport à 20166. Ce qui en fait le premier employeur « énergies renouvelables » en France.
Vous aimerez aussi : Qu’est-ce que l’économie verte ?
Et tout porte à croire que cela ne risque pas de changer : le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui priorise les actions des pouvoirs publics dans le domaine de la transition énergétique, a fixé à 24,6 GW la puissance totale que devra développer la filière éolienne terrestre fin 2023 (34,1 GW à l’horizon 2028). Pour l’éolien en mer, l’objectif est d’atteindre 2,4 GW de puissance fin 2023 et une fourchette de 4,7 – 5,2 GW en 2028.
Le réseau va donc continuer de se développer, ce qui permettra de créer de nombreux nouveaux emplois.
À lire également :
1 « Les Français et l’énergie éolienne », enquête réalisée par Harris Interactive pour France Énergie Éolienne, novembre 2020.
2 Source : Ministère de la transition écologique.
3 Source : Journal de l’Éolien.
4 Source : Ministère de la transition écologique.
5 Source : EDF.
6 Source : France Énergie Éolienne
© Uni-médias – Juin 2021
Article à caractère informatif et publicitaire.
Les informations présentes dans cet article sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité du Crédit Agricole ; elles n’ont en aucun cas vocation à se substituer aux connaissances et compétences du lecteur. Il est vivement recommandé de solliciter les conseils d’un professionnel.