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Les collectivités locales, principaux financeurs des festivals

20/06/2023 - 2 min de lecture

Rubrique : Tendance

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Les collectivités locales, principaux financeurs des festivals

Lors de son rapport annuel, la Cour des comptes s’est penchée sur les festivals de l’Hexagone. Selon les magistrats, le fort investissement des collectivités envers des milliers de festivals locaux est un facteur de dynamisme et de démocratisation, à renforcer.

Il existe plus de 7 880 festivals en France. Le nombre de ces derniers a presque quadruplé en 20 ans. Dans son rapport annuel 2023, la Cour des comptes consacre un chapitre entier au sujet et suggère de nombreuses évolutions. La haute instance rappelle que les collectivités territoriales apportent le principal soutien aux festivals, avec environ 300 millions d’euros de financements. La Cour note les efforts des collectivités territoriales dans ce domaine et souligne l’existence d’un « paysage festivalier riche et diversifié », bien plus important qu’à l’étranger.

UN ENGAGEMENT DE PLUS EN PLUS IMPORTANT

Ce sont les communes, suivies des régions, qui contribuent le plus. Ce financement est d’ailleurs probablement sous-estimé, estime la Cour, car il ne tient pas compte des apports en nature (aide des services techniques, mise à disposition de locaux, etc.). Les festivals représentent pour les collectivités un évènement culturel, social, territorial et économique. Ils contribuent selon la Cour à « valoriser l’initiative territoriale, à conférer une identité au territoire et à combler l’écart culturel entre Paris et le désert français », même si les répercussions économiques du développement des festivals sont encore mal évaluées aujourd’hui.

Une chose est certaine : la Cour souligne que le nombre de ces évènements a augmenté de 60% depuis 2000. Les festivals de spectacle vivant constituent près des trois quarts des manifestations recensées ; les festivals de musique pèsent, eux, pour environ 45% et les festivals de théâtre, danse, arts de la rue, arts du cirque, arts du conte et humour, pour près de 30%.

L’ÉTAT JOUE UN RÔLE MINEUR

L’ampleur des évènements varie considérablement selon les festivals, indique la Cour. 56% d’entre eux sont fréquentés par moins de 5 000 personnes et 6% par plus de 50 000. Leur budget est quant à lui inférieur à 270 000€ pour 75% des festivals recensés et compris entre 270 000 et 1,4 million dans 20% des cas. Il dépasse 1,4 million d’euros pour 6% d’entre eux.

Le rapport conclut que même si la culture représente un domaine de compétence non décentralisé et partagé entre l’État et les collectivités, sans véritable chef de file désigné, l’État n’apporte qu’un soutien modéré. Ce dernier consacre une aide d’environ 58 millions d’euros à 593 festivals, soit 8% environ de l’ensemble. Le soutien a néanmoins augmenté récemment pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Mais cette aide s’oriente prioritairement vers les très grandes structures et festivals de renommée internationale. Ceux d’Avignon et d’Aix-en-Provence reçoivent par exemple à eux deux, un quart de la somme versée par l’État. Pour les grands festivals, la Cour estime par ailleurs nécessaire d’en réformer la gouvernance des structures organisatrices. Et estime qu’une meilleure concertation entre l’État et les collectivités est devenue nécessaire.

BON À SAVOIR

300 millions, c’est la somme consacrée au développement des festivals par les collectivités territoriales (source : Cour des Comptes).

© Philippe Houdart – Uni-médias – Juin 2023

Article à caractère informatif et publicitaire.

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