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La place des élues femmes dans les intercommunalités

17/12/2020 - 2 min de lecture

Rubrique : Citoyen

Thématiques de l'article hashtagDécryptage hashtagVie locale

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La place des élues femmes dans les intercommunalités

Quelle est la place des femmes élues dans les conseils communautaires des intercommunalités ? Le service des statistiques de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) apporte des réponses dans la foulée des élections municipales de mars et juin 2020.

Incontestablement, la part des femmes augmente dans les conseils communautaires des établissements intercommunaux de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. Ces dernières sont passées pour la première fois à plus de 35% (35,8% exactement) du nombre d’élus tous mandats confondus (présidents, vice-présidents, autres conseillers). En 2014, elles étaient 32,4%, soit une augmentation de 4,4 points. Ces chiffrent proviennent de l’étude que vient de réaliser la Direction générale des collectivités locales (DGCL), après les dernières élections des EPCI (communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines et Métropoles) en juillet dernier.

Le document note cependant que sur les 1 254 EPCI, 140 seulement sont présidés par une femme, ce qui représente un pourcentage de 11,2%. Elles représentent tout de même 25,6% des vice-présidentes d’EPCI.

DES FORTES DISPARITÉS

On peut noter que plus la population des EPCI à fiscalité propre est importante, plus le nombre de femmes au sein du conseil communautaire est élevé. Ce qui est assez cohérent avec le fait que dans les communes de plus de 1 000 habitants, il est obligatoire de présenter des listes paritaires. En revanche et paradoxalement, les femmes sont plus nombreuses à présider des petits EPCI : on compte 12,5% de présidentes d’EPCI de moins de 15 000 habitants contre 8,7% pour les EPCI de 100 000 à 300 000 habitants.

L’étude pointe également des disparités géographiques. C’est dans les Pays-de-la-Loire (43,6%), en Bretagne (40,4%) et dans les départements et territoires d’outre-mer (avec respectivement 43,7% en Martinique, 46,3% en Guadeloupe et 48,3% à la Réunion) que le nombre de conseillères communautaires est le plus élevé. À l’inverse, la proportion de ces dernières dans les conseils communautaires chute en Corse (29,8%), dans le Nord (31,6% pour les Hauts-de-France) et dans l’Est du pays (32,5% pour la région Grand-Est et 32,7% en Bourgogne-Franche-Comté). Notons que dans 30 départements, aucune femme n’occupe un poste de présidente d’EPCI.

L’étude constate parallèlement que la place des femmes n’a augmenté que parmi les jeunes élus. Parmi les rares élus de moins de 35 ans, cette part est de 44%. Autour de 40 ans, la proportion se rapproche de la parité (47% de conseillères parmi les élus de 35 à 39 ans). La proportion de femmes ne cesse ensuite de diminuer au fur et à mesure que l’âge augmente pour atteindre seulement 19% parmi les élus de plus 75 ans.

© Philippe Houdart – Uni-Médias – Décembre 2020
Article à caractère informatif et publicitaire.

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