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Le Sénat se penche sur les déserts médicaux

10/12/2021 - 2 min de lecture

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Le Sénat se penche sur les déserts médicaux

Le Sénat dresse dans un épais rapport, un état des lieux des « zones blanches » médicales. Il identifie un certain nombre de bonnes pratiques et formule des recommandations, tant vis-à-vis de l’État que des élus locaux.

Le Sénat constate que l’accès de la population aux soins ne cesse de se compliquer année après année : délais d’attente de plus en plus longs, distances trop importantes pour rejoindre les centres médicaux, retards dans la prise en charge de soins, et, dans certains cas, renoncement. Le rapport s’interroge sur le rôle de l’État, celui des agences régionales de santé (ARS), mais aussi celui que peuvent jouer les élus locaux pour tenter d’améliorer l’offre de santé sur leurs territoires. Car il note bien que les élus locaux disposent de quelques moyens juridiques pour agir en matière de santé et que beaucoup s’en sont saisis. Le maire peut en effet se fonder sur ses pouvoirs de police administrative générale et sur la clause de compétence générale des communes, pour créer des centres de santé ou verser des aides. Certaines communes ont ainsi depuis longtemps créé des centres de santé (avec des médecins salariés) ou des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) regroupant divers professionnels de santé pour remédier aux déserts médicaux.

D’autres collectivités ont décidé de financer des offres de télémédecine et/ou de médecine ambulante (via des bus équipés par exemple) avec l’aide de praticiens retraités, ou encore de favoriser l’installation des médecins (logement, aides à l’emploi du conjoint, cadre de vie...). À noter qu’en 2020, suite à la crise sanitaire, le nombre de téléconsultations a été multiplié par trois.

ASSOCIER PLUS ÉTROITEMENT LES ÉLUS

Le rapport effectue ensuite une série de recommandations à destination de l’État et des élus. Pour ces derniers, il conseille de bâtir des centres ou maisons de santé « partenariaux », c’est-à-dire en étroite concertation entre les élus locaux et les professionnels de santé. Le rapport suggère également de renforcer les liens entre les collectivités territoriales et les facultés de médecine. Et rappelle l’intérêt des dispositifs incitatifs (bourses financières…) pour favoriser l’installation de jeunes médecins. Le rapport suggère par ailleurs de généraliser les contrats locaux de santé (CLS) signés entre les ARS et les collectivités territoriales. Vis-à-vis de l’État, le rapport recommande à ce dernier d’associer les élus locaux à la stratégie nationale de réduction des inégalités territoriales notamment à l’élaboration d’une cartographie précise de l’offre de soin. Il suggère également le lancement d’un débat national sur la formation et la liberté d’installation des jeunes médecins.

Le Sénat demande enfin qu’une réflexion soit menée sur les risques de compétition entre les territoires (risques de concurrence, voire de surenchères pour attirer des praticiens de santé).

Pour en savoir plus :

Les collectivités à l'épreuve des déserts médicaux , Rapport du Sénat – octobre 2021

BON À SAVOIR

Un médecin est présumé accessible à la population d’un lieu quand le déplacement en voiture pour l’atteindre ne dépasse pas 20 mn (source : Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques -Drees). 

© Philippe Houdart – Uni-médias – Décembre 2021
Article à caractère informatif et publicitaire.

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