Avec plus d’un million de logements sociaux sur le territoire, le Groupe Action Logement représente un acteur clef de la politique du logement. Au terme de la rencontre du 19 juillet dernier entre la ministre du Logement et les partenaires sociaux du groupe Action Logement, ce dernier vient de redéfinir ses engagements en matière de financement des politiques de renouvellement urbain.
L’un des principaux axes retenus porte sur le soutien à la production de 250 000 logements abordables en deux ans. Action Logement confirme aussi qu’il rajoutera 1,4 milliard d’euros en faveur de la rénovation urbaine. Cette initiative a été concrétisée par la signature d’un accord le 10 juillet dernier entre l’État, l’Agence nationale pour le renouvellement urbain (Anru) et Action Logement.
Autre action promise par l’organisme : la mise en place de la mesure « Mon Job, Mon Logement ». D’un montant forfaitaire de 1 000€, elle est destinée à faciliter l’accès au logement des moins de 25 ans entrant sur le marché du travail, ainsi qu’aux salariés en formation ou ayant retrouvé un travail. Action Logement va en outre accompagner 20 000 salariés dans l’accession à la propriété par le versement d’une aide de 10 000€, à partir de l’automne prochain.
NOUVELLE ORGANISATION
Ces initiatives, qui s’inscrivent dans le cadre de l’Avenant Relance du 15 février 2021 signé entre l’État et Action Logement, traduisent un réchauffement des relations entre les deux partenaires. Celles-ci s’étaient notamment tendues après différentes ponctions sur les comptes de l’organisme pour financer le budget de l’État. Le Premier ministre s’est engagé à ce qu’aucune mesure de ce type ne soit adoptée à l’occasion du prochain projet de loi de Finances (PLF).
En contrepartie, la ministre du Logement a réclamé au groupe de mettre en œuvre « sans délais » certaines réformes dans sa gouvernance. L’État souhaite en effet une plus grande ouverture de l’organisme avec l’installation d’un Comité des Partenaires. Il attend aussi que la présidence du comité de déontologie soit confiée à une personnalité extérieure. Un Comité d’Orientation Politique du Groupe doit également être créé. Il permettra aux partenaires sociaux d’échanger sur les orientations stratégiques du groupe. Mais il ne s’occupera pas des sujets opérationnels, contrairement au conseil d’administration de l’organisme.
© Philippe Houdart – Uni-médias – Septembre 2021
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