Engagement associatif : les étudiants répondent présents

Une étude menée par l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire dresse un panorama complet de l'engagement citoyen en France. Les résultats montrent notamment que deux tiers de la population française sont impliqués dans la vie associative. Parmi ces personnes, les jeunes étudiants y prennent toute leur place.

Deux tiers des Français âgés de 16 ans et plus se sont impliqués dans une association en tant que bénévoles, adhérents ou donateurs en 2021, selon une étude de l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep).

Le bénévolat est la forme de participation la plus courante et concerne un quart de la population. Ce sont les seniors qui sont plus souvent bénévoles, tandis que les plus jeunes sont plus fréquemment adhérents, notamment d’un club sportif. L'étude montre également que l'héritage familial est déterminant dans l'engagement associatif, alors que les niveaux de revenus, de diplômes ou la configuration familiale ont un effet moindre.

PLUS DE 10 000 FRANÇAIS INTERROGÉS

L'enquête nationale sur l'engagement associatif et les dons (Enead) de l'Injep a interrogé plus de 10 000 Français âgés de 16 ans et plus pour détailler les différentes formes de participation associative. Les participants étaient des adhérents et des personnes impliquées dans les activités d'une association. Des bénévoles, membres du bureau ou du conseil d'administration, ont également été sollicités, ainsi que des donateurs.

L’étude de l’Injep révèle que de nombreux participants aux associations ne sont pas bénévoles, en particulier dans les associations qui proposent des services exclusivement à leurs membres : les associations syndicales ou professionnelles 43% des participants ou adhérents des associations syndicales ou professionnelles ne sont pas bénévoles ; ils sont 41% dans les associations d'éducation ou de formation ; ou encore 37% dans les associations sportives.

LES ÉTUDES, UNE PÉRIODE CLÉ POUR L’ENGAGEMENT

Qui a dit que les étudiants délaissaient le bénévolat ? Ce préjugé tenace est contredit par diverses enquêtes menées avant la crise sanitaire. Pour l'Observatoire de la vie étudiante (Ove), la période de 2000 à 2013 a connu une augmentation du pourcentage d'étudiants déclarant être membres d'une association étudiante, passant de 12,0% à 26,7%.

Et si le fonctionnement classique d’une association peut ne pas convenir à tous, le temps des études supérieures reste une période souvent synonyme d’engagement, permettant de prendre sa place dans la société des adultes. Nombreux sont ceux qui se tourne vers de nouvelles formes d'initiatives citoyennes à l'université, dans les écoles, dans l'humanitaire ou encore au bénéfice d'actions concrètes.

UNE EXPÉRIENCE QUI A TOUTE SA PLACE DANS UN CV

Le bénévolat est d’ailleurs valorisé au sein des universités, avec des dispositifs de reconnaissance académique permettant aux bénévoles et aux militants d'obtenir des unités d'enseignement comptabilisées pour l'obtention de leur diplôme.

L’engagement associatif pendant les études a également comme vertu de pouvoir être valorisé lors de la phase d’insertion professionnelle. Avoir fait partie du bureau des étudiants (BDE) ou s’être engagé au sein d’une association humanitaire pour effectuer des maraudes de nuit au profit des plus démunis, est un plus indéniable sur un CV.

Ce type de bénévolat est apprécié des employeurs : sens de l’engagement et du collectif, plus grande maturité, ouverture aux autres sont autant de qualités recherchées chez les futures recrues dans de nombreux secteurs d’activité.

BON À SAVOIR

82%, c’est le pourcentage d’étudiants prêts à donner de leur temps pour un projet associatif (source : Studyrama).

Article à caractère informatif et publicitaire.

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