Les banques, constituent la première source de financement extérieure des repreneurs en complément de leur apport personnel. Néanmoins, les repreneurs ont tout intérêt à bien préparer leur dossier. En particulier sur deux points - la formation à la reprise et l’accompagnement en matière de conseil - souvent délaissés par les intéressés.
SUIVRE UNE FORMATION À LA REPRISE
Suivre une formation à la reprise est un élément qui compte aux yeux des financeurs, car il accroît la capacité du repreneur à mener à bien son projet. Si l’offre de formation en matière de préparation à la reprise est large et complète, les repreneurs potentiels sont peu nombreux à se former. La faute notamment au manque d’information. D’où l’importance de solliciter, sur ce sujet, les acteurs de l’écosystème de la transmission (fédérations professionnelles, chambres consulaires, pouvoirs publics, banques, experts comptables, associations d’accompagnement…), afin de se faire orienter vers les bons interlocuteurs, et ce en amont de son projet.
LE MONTAGE DU DOSSIER DE FINANCEMENT
Autre point important : les repreneurs ont tout intérêt à être conseillés dans le montage de leurs dossiers de financement. Notamment pour éviter que ceux-ci soient incomplets. Il n’est pas rare que le plan de financement ait été purement et simplement oublié, ce qui hypothèque fortement les chances du demandeur. Les banques ont en effet besoin d’une information claire, détaillée et complète pour se positionner. D’où la recommandation, adressée aux repreneurs, de se faire accompagner par un (voire plusieurs) expert de la transmission : expert comptable, réseau d’accompagnement, cabinet spécialisé, avant de faire les démarches de demande financement auprès de sa banque. C’est encore plus vrai si l’opération implique plusieurs acteurs (cofinanceurs, apporteurs de garanties…), le processus étant alors plus complexe.
© Uni-médias - Janvier 2017 - Mis à jour Février 2021
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