PROTÉGER L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE ET MORALE DES SALARIÉS
Pas besoin d’être cascadeur pour risquer de se blesser sur son lieu de travail. Du matériel mal utilisé, un équipement de protection inadapté et l’accident peut vite arriver. Sachez qu’en tant qu’employeur, vous devez assurer la sécurité de vos salariés et protéger leur santé physique et mentale. Cela concerne la prévention des accidents du travail ou des maladies professionnelles mais également les risques psychosociaux comme le stress, la dépression, l’anxiété ou encore les troubles musculo-squelettiques. Comment ? En prenant des mesures de prévention des risques ou encore de formation et d’information.
LE RESPECT DE LA VIE PRIVÉE DES SALARIÉS : OUI MAIS AVEC DES LIMITES !
Selon l’article 9 du Code civil, chacun a droit au respect de sa vie privée, y compris le salarié sur son lieu de travail et pendant son temps de travail. Pour autant, cela ne veut pas dire que votre salarié peut tout faire comme chez lui. En principe, il n’a pas le droit d’utiliser internet à des fins personnelles durant ses heures de travail, mais il existe toutefois une tolérance. Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez contrôler l’activité de vos salariés par la mise en place d’un dispositif de surveillance (vidéosurveillance, géolocalisation…), vous devez impérativement les avertir.
QUELLES SONT VOS OBLIGATIONS EN CAS D’ARRÊT DE TRAVAIL D’UN SALARIÉ ?
Maladie, accident, burn-out, douleurs musculaires… Chaque année, environ 600 000 arrêts de travail sont déclarés.* Quand vous recevez l’avis de votre salarié, vous devez le transmettre à son centre d’assurance maladie accompagné d’une attestation de salaire pour le calcul du montant des indemnités journalières. Sachez que si vous versez une indemnité complémentaire à votre salarié, vous avez le droit de demander une contre-visite médicale afin de vous assurer du bien-fondé de l’arrêt.
ET LA PROTECTION RETRAITE DU SALARIÉ ?
Pour préparer leur retraite, tous les salariés du secteur privé cotisent au régime général de la Sécurité sociale mais également à une caisse de retraite complémentaire. C’est à vous, employeur, d’effectuer les formalités d’affiliation du salarié aux institutions de retraite complémentaire obligatoire. Depuis le 1er janvier 2019, les régimes cadres et non-cadres sont unifiés et constituent un seul régime avec une fédération unique AGIRC-ARRCO.
LA MUTUELLE SANTÉ COLLECTIVE : DÉSORMAIS INCONTOURNABLE !
Depuis 2016, l’employeur doit proposer une couverture complémentaire santé collective à tous ses salariés. Celle-ci doit contenir un socle minimal de garanties et être financée au moins à 50% par l’employeur. Vous choisissez librement l’assureur et le contrat d’assurance que vous décidez de proposer à vos salariés.
* D’après l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail
© Indiana – Juillet 2019
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Les garanties du contrat Retraite collective et Complémentaire Santé collective sont assurées par Predica, entreprise régie par le code des assurances.
Les garanties du contrat Arrêt de travail sont assurées par Pacifica, entreprise régie par le code des assurances.