UNE MEILLEURE SANTÉ ?
À la différence des travailleurs salariés, les TNS disposent de plus de flexibilité dans l’organisation et l’aménagement du travail. Cette liberté semble favoriser un sentiment de « bonne santé » voire de « très bonne santé » pour 75% d’entre eux(2). Mais la réalité est toute autre car cette autonomie n’est pas sans conséquence sur leur rythme de vie. Ils ne sont que 47% à se déclarer « calmes et détendus » contre 55% de la population française(1). Un stress en partie causé par des temps de repos et de congés assez limités, puisque près de la moitié déclare prendre moins de 10 jours de congés par an(1).
LA DIFFICULTÉ DE LÂCHER PRISE
2 travailleurs indépendants sur 3 continuent à travailler même s’ils sont malades(3). Mais pourquoi ne lèvent-ils pas le pied ? La réponse est simple. Pour 59,3 % d’entre eux, arrêter de travailler équivaut à une perte de revenus(3). Pourtant, ce surinvestissement n’est pas sans danger pour la santé à long terme : aggravation de la maladie, grande fatigue, burn-out… et donc risque d’une longue période d’absence. En 2018, 23 % des arrêts prescrits n’ont pas été suivis(4), tous statuts professionnels confondus. Un conseil, mieux vaut parfois prendre le temps de s’arrêter, pour mieux repartir !
UNE HISTOIRE DE COUVERTURE
En cas d’arrêt maladie, le travailleur non salarié est globalement moins couvert que le salarié, qui lui, bénéficie souvent d’une indemnisation complémentaire via une assurance collective. Ainsi, s’il souhaite renforcer sa protection, c’est à lui de s’en occuper car son entreprise ne le couvre pas automatiquement.
On peut néanmoins noter que la protection sociale de certaines professions indépendantes va vers le mieux. C’est par exemple le cas pour la très grande majorité des indépendants affiliés à la CIPAV. Au 1er janvier 2020, ils basculeront à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) et pourront bénéficier de prestations en cas d’arrêt de travail, ce qui n’était pas le cas à la CIPAV. Leur couverture sera ainsi renforcée mais demeura toujours partielle.
Dans les faits, seul 1 indépendant sur 2 bénéficie d’un contrat de prévoyance(5). Un chiffre faible qui peut sans doute expliquer pourquoi si peu d’arrêts de travail sont posés par les indépendants. C’est pourquoi, pour ne pas mettre leur santé en danger en continuant de travailler même malades et pour préserver la santé financière de leur entreprise, les TNS ont tout intérêt à souscrire une protection complémentaire.
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(1) Données répertoriées dans l’essai « La singulière bonne santé des indépendants » d’Élisabeth Algava, Catherine Cavalin et Sylvie Célérier, 2012.
(2) Baromètre 2014 de la RAM en collaboration avec le CREDOC.
(3) Enquête réalisée par Acerta, 2018.
(4) Etude 2018 Malakoff Médéric, Comptoir mm de la nouvelle entreprise.
(5) Baromètre de la prévoyance publié par Ciprès Assurances publié en 2017.
© Indiana- Août 2019
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