La première partie de la phase de test du service national universel, soit la « phase de cohésion », se déroulera du 16 au 28 juin 2019. Elle aura lieu dans treize départements français pilotes, représentatifs de la diversité des territoires, à savoir les Ardennes, le Cher, la Creuse, l’Eure, la Guyane, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Saône, la Loire-Atlantique, le Morbihan, le Nord, le Puy-de-Dôme, le Val-d’Oise et le Vaucluse.
Le dispositif devrait être généralisé et rendu obligatoire à l’horizon 2022.
UNE OPPORTUNITÉ DE VIE COLLECTIVE
La phase de cohésion du service national universel durera deux semaines. Elle devrait concerner cette année entre 2 000 et 3 000 jeunes volontaires âgés de 15 à 16 ans qui ont achevé leur classe de 3ème et qui auront été sélectionnés par les recteurs et les préfets de chacun des départements concernés. Les jeunes seront logés par groupe de dix dans des lieux d’hébergement collectif situés hors de leur département de résidence. Au cours de ces deux semaines ils participeront à des activités pratiques comme, par exemple, l’initiation au Code de la route, la formation aux premiers secours et à l’auto-défense, etc. Ils seront sensibilisés à de nombreuses thématiques comme la citoyenneté, les institutions, le développement durable, les services publics, etc. Des bilans personnels (bilans de santé, évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française, point d’étape sur les compétences…) seront également réalisés.
L’ENGAGEMENT AU SERVICE D’ASSOCIATIONS
Les jeunes ayant achevé la phase de cohésion devront ensuite effectuer une mission d’intérêt général auprès d’une association, d’une collectivité locale ou d’un corps en uniforme (pompiers, gendarmes…). Ils pourront réaliser cette mission sur une période de 15 jours consécutifs (hors temps scolaire), ou bien l’étaler tout au long de l’année (minimum 84 heures) entre juillet 2019 et juin 2020. À l'issue de la mission d'intérêt général, chaque volontaire pourra choisir de s'engager entre trois mois et un an dans le département de son choix pour des missions relatives à la défense et à la sécurité, à l'accompagnement des personnes, à la préservation du patrimoine, à l'environnement, etc. Cet engagement pourra prendre la forme d’un service civique. Mais il pourra également s’agir d’un engagement comme sapeur-pompier volontaire ou réserviste.
© Anne Le Mouëllic – Uni-médias – avril 2019