Les entreprises se sont montrées à la hauteur des enjeux en soutenant massivement les secteurs de l’intérêt général les plus touchés. C’est ce qu’il ressort des conclusions de l’étude Covid-19 : premiers impacts sur l’engagement des mécènes, réalisée par l’association Admical entre avril et juin 2020.
UNE MOBILISATION GÉNÉRALE À LA HAUTEUR DE LA CRISE
Pas moins de 95% des entreprises interrogées se sont engagées pour pallier l’urgence (86% ont réalisé des actions de mécénat spécifiques au Covid et 9% d’entre elles ont l’intention de le faire). Toutes les catégories d’entreprises se sont mobilisées : des grands groupes aux petites et moyennes entreprises (PME). Pour la majorité des entreprises interrogées (63%), les budgets alloués aux actions d’intérêt général sont restés stables. Mais 31% d’entre elles ont décidé d’augmenter leur enveloppe pour répondre à l’urgence.
Les entreprises ont eu recours au mécénat sous toutes ses formes : financier, en nature et en compétences. Les dons financiers ont afflué, mais il y a eu également montée en puissance du mécénat en nature (masques, gels hydroalcooliques, denrées alimentaires…) et de l’engagement des collaborateurs via du bénévolat ou du mécénat de compétences. Plus de la moitié des entreprises (58 %) ont eu recours à au moins deux formes de mécénat.
UN SOUTIEN AUX ASSOCIATIONS LOCALES
L’aide d’urgence aux populations vulnérables arrive en première place des secteurs les plus soutenus, avec 67% des mécènes engagés. Viennent ensuite le soutien scolaire et la lutte contre le décrochage scolaire (47%), puis l’aide aux hôpitaux et autres établissements de santé (40%). La lutte contre l’isolement des seniors est devenue primordiale dans ce contexte de confinement : 28% des mécènes se sont engagés sur cette thématique.
La moitié des mécènes ont alloué entre 80 et 100% de leurs fonds dédiés à la crise à des organisations privées. Le tissu associatif local a pu recevoir un soutien massif des mécènes puisque plus de la moitié d’entre eux ont consacré aux associations locales entre 60 et 100% de leur budget, 41% y allouant même entre 80 et 100%. « Ce signal est plutôt positif. On y voit en effet la volonté des entreprises de ne pas lâcher leurs partenaires habituels », notent les auteurs de l’étude. Ils soulignent que « cet effort devra être pérennisé pour permettre à certaines associations de survivre à la crise. »
© Anne Le Mouëllic – Uni-Médias – Septembre 2020
Article à caractère informatif et publicitaire.