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Directive jeunesse et sport : les associations en première ligne

09/01/2023 - 1 min de lecture

Rubrique : Activité

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Directive jeunesse et sport : les associations en première ligne

Une directive interministérielle souligne la priorité affichée du gouvernement pour encourager les jeunes à s’engager dans des activités collectives. Une feuille de route fortement influencée par la prochaine tenue des Jeux Olympiques en France.

Ce ne sont pas moins de trois ministres et deux secrétaires d’État qui ont apposé leur paraphe au bas de la directive interministérielle du 19 octobre 2022 : Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de la Vie associative, et Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel.

Le document recense un vaste ensemble de dispositifs déployés dès 2023 sur tout le territoire, en direction de la jeunesse et du secteur sportif. Avec un objectif : sensibiliser les jeunes à l’engagement à travers la pratique d’activités collectives.

UN EFFORT PARTICULIER SUR LE SPORT

La perspective des Jeux Olympiques de Paris en 2024 teinte particulièrement les axes de développement fixés par la directive, avec une prééminence du sport dans les actions à mettre en chantier : ouvertures de maisons sport/santé, champ d’application du dispositif Pass’Sport étendu, financement de nouveaux équipements sportifs de proximité, développement d’activités physiques pendant les temps scolaires ainsi qu’après l’école, ou encore formation à l’accueil des personnes en situation de handicap par les clubs sportifs.

L’effort va également porter sur la mise en place de conditions d’accueil de mineurs à la fois plus sécurisantes et plus inclusives. Outre un développement de formations aux métiers de l’animation et du sport (avec un abaissement à 16 ans de l’accès au Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur - Bafa), la directive prévoit aussi des procédures de contrôle et d’évaluation plus strictes. Le but est de mieux prévenir et signaler les cas de violence, notamment sexistes et sexuelles.

FORMATION, APPRENTISSAGE, COOPÉRATION POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DES ASSOCIATIONS 

Cet enjeu de formation veut contribuer à « favoriser l’autonomie des jeunes et l’égalité des chances », en développant le mentorat ou en donnant plus de visibilité au service national universel (SNU). Le service civique doit lui aussi évoluer pour proposer « une offre de missions plus nombreuses et plus adaptées aux attentes des jeunes ». L’accent est également mis sur l’apprentissage, pour « mieux faire connaître les atouts de ce dispositif aux potentiels acteurs et à encourager plus de jeunes et d'employeurs à s'engager » dans cette voie.

Les associations devraient voir leurs besoins mieux recensés et pris en compte par le réseau Guid’Asso, qui poursuit sa montée en puissance. Le maillage cartographique des centres de ressources devrait ainsi permettre une plus grande coopération entre tous les acteurs impliqués dans la démarche associative. Autre sujet qui devrait intéresser le secteur associatif, le bénévolat : la directive entend valoriser cette forme d’engagement à travers le compte d’engagement citoyen (CEC), ainsi que la reconnaissance accrue des compétences et la validation des acquis de l’expérience (VAE).

DES FINANCEMENTS D’ORIGINES DIVERSES

Le financement de toutes ces actions sera scruté de près par les associations. Le gouvernement veut recourir dans un premier temps au Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA), via ses chapitres « formation » (financement de plans de formation collective des bénévoles) et « fonctionnement-innovation », dotés de crédits importants. Sur un plus long terme, ce sont les Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep) et l’Agence nationale du sport qui devraient être sollicités.

BON À SAVOIR

10 000, c’est le nombre de missions de service civique qui seront labellisées par an, jusqu'en 2024, dans le cadre du plan Génération 2024 (source : directive interministérielle du 19 octobre 2022).

© Jean-Dominique Dalloz – Uni-Médias – janvier 2023
Article à caractère informatif et publicitaire.

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