En moyenne les Français ont accompli au moins deux gestes de solidarité pendant la crise sanitaire. C’est ce que montre l’enquête La solidarité à l’épreuve du coronavirus menée par l’institut Ipsos pour la fondation reconnue d’utilité publique Apprentis d’Auteuil.
LES FRANÇAIS PLUS SOLIDAIRES PENDANT LA CRISE SANITAIRE
Cette solidarité s’est exprimée sous diverses formes. Un Français sur deux (52%) a ainsi pris plus souvent des nouvelles de personnes isolées dans son entourage ; 46% d’entre eux ont pris le temps de remercier les caissiers et caissières pour leur travail ; 33% ont rendu service à leurs voisins ; 31% ont applaudi les soignants à 20 heures et 17% ont remercié les éboueurs par un message, un dessin ou un signe de la main. Autres gestes : 16% des Français ont souhaité coudre des masques ou faire don de matériel pour en fabriquer et 6% ont donné de la nourriture et du matériel médical pour les soignants.
En revanche seulement 10% des Français ont donné à des associations ou à des cagnottes en ligne pendant la crise. Et seulement 9% d’entre eux se sont portés bénévoles. Les auteurs de l’enquête notent tout de même que l’investissement de nouveaux bénévoles et notamment des jeunes a permis de pallier avec succès l’absence des bénévoles traditionnellement âgés qui étaient confinés et a donné l’espoir d’un engagement durable d’une nouvelle génération.
ET LE MONDE « D’APRÈS » ?
Bien qu’ils soient convaincus que la pandémie va avoir de graves conséquences économiques et sociales, six Français sur dix estiment que le monde après la crise sanitaire ne sera ni plus ni moins solidaire que le monde « d’avant ». Ils sont tout de même 28% à penser que le monde « d’après » sera plus solidaire. Une proportion qui augmente fortement chez les plus jeunes. Plus de la moitié des moins de 25 ans (56%) estiment que le monde « d’après » sera plus solidaire.
Les Français considèrent d’ailleurs que les citoyens (et donc eux-mêmes) ont un rôle primordial à jouer pour construire le monde de demain (62%), après l’État certes (80%) et juste derrière les entreprises (64%), mais devant les maires (58%) et les associations (38%). Pour 65% des Français, la crise leur a donné envie d’être plus solidaires. La tendance est encore plus nette chez les moins de 25 ans. Ils sont près de huit sur dix à vouloir être plus solidaires.
Cet élan provoqué par la crise sanitaire et ses conséquences à venir se traduit avant tout par la volonté dans les mois à venir d’être plus solidaire de certains membres de son entourage (49%), d’effectuer des dons en nature (25%) ou en en argent (21%), en s’engageant bénévolement au sein d’un organisme (12%) ou encore en se réorientant professionnellement (7%).
© Anne Le Mouëllic – Uni-Médias – Juillet 2020
Article à caractère informatif et publicitaire.