Engager votre association dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE) est l’opportunité de repenser la façon d’accomplir vos missions pour en améliorer la portée et réduire leurs impacts négatifs. C’est également l’occasion d’affirmer des valeurs fortes vis-à-vis de vos adhérents, des bénéficiaires, de vos partenaires ou encore des institutions.
La réussite de votre démarche RSE nécessite avant tout l’implication pleine et entière de la gouvernance de l’association. Ceci posé, le déroulement concret de la démarche passe par une série d’étapes à bien négocier.
ÉTAPE 1 : BIEN DÉFINIR LE PILOTAGE DU PROJET
Une démarche RSE peut s’inscrire dans un temps relativement long. Il est donc nécessaire de confier le pilotage du projet à une équipe qui va en assumer le pilotage. Elle peut être constituée en interne de plusieurs membres du bureau de l’association, ainsi que d’adhérents, de bénévoles voire de bénéficiaires. L’idée est de profiter d’un regard à 360° sur les besoins à couvrir et de garantir l’accès à l’information au plus grand nombre de parties prenantes possibles.
Cette équipe peut aussi s’enrichir de collaborations externes, notamment de spécialistes de ce type de démarche. Si cette dernière formule représente un coût, elle peut être bénéfique en termes de gestion du temps et de fiabilité de la méthode.
ÉTAPE 2 : RÉALISER UN DIAGNOSTIC DE L’EXISTANT
Même si la RSE de votre association n’est pas formalisée en tant que telle, il y a certainement des missions, des actions et des comportements qui relèvent déjà de cette démarche vertueuse.
La réalisation d’un diagnostic va permettre de les identifier, ainsi que de mesurer les besoins et les attentes des différentes parties prenantes, d’évaluer les enjeux et de préfigurer les actions à conduire. Ces dernières seront planifiées selon un calendrier à la fois précis et compatible avec votre fonctionnement quotidien.
ÉTAPE 3 : ÉTABLIR UNE STRATÉGIE RSE ET LA FORMALISER DANS UNE CHARTE
L’équipe en charge du pilotage du projet va ensuite s’attacher à définir la stratégie RSE et les modalités de ses déclinaisons. Ces dernières seront traduites en plan d’actions qui, sous le contrôle de la gouvernance, devront être réalistes : elles doivent en effet être compatibles à la fois avec les objectifs fixés et les capacités de vos ressources internes.
La rédaction d’une charte dédiée est recommandée : elle permettra de formaliser et diffuser les engagements à toutes les parties prenantes, afin de les embarquer dans les actions.
ÉTAPE 4 : METTRE EN PLACE DES CRITÈRES DE SUIVI ET D’ÉVALUATION
Tout au long du projet, il est essentiel de documenter la démarche, afin de vérifier que la trajectoire reste conforme aux objectifs et aux modalités fixés.
Le recours à des indicateurs de suivi préalablement définis vont permettre de régulièrement faire le point, et éventuellement d’ajuster la progression du projet. Ils vont également nourrir la mesure de la performance de la démarche.