UN RISQUE MAJEUR POUR L’ACTIVITÉ
Plus les entreprises tardent à reprendre leur activité, plus elles perdent des clients et réduisent leurs chances de surmonter l’épreuve. Elles ont même 70% de risque de disparaître si elles ne réussissent pas à se relever dès les premiers mois*. Cette réalité est encore plus dure pour les PME et PMI qui ne peuvent parfois exercer leur activité qu’à un seul endroit…
Alors si un jour cela vous arrive, voici quelques conseils qui peuvent vous aider à reprendre votre activité au plus vite.
DÉCLARER LE SINISTRE LE PLUS VITE POSSIBLE
La première chose à faire est de contacter son assureur pour l’informer du sinistre. En cas de catastrophe naturelle, vous avez 10 jours à compter de sa connaissance pour le déclarer. Pour les autres types de sinistre, vous bénéficiez de 5 jours ouvrés minimum, pour la grêle 4 jours et en cas de vol-vandalisme, 2 jours. Alors n’attendez pas ! Selon votre protection, votre assureur couvrira la réfection des locaux, et la réparation ou le remplacement du matériel hors d’usage.
RÉPERTORIER PRÉCISÉMENT L’ENSEMBLE DES DOMMAGES
Dressez la liste de tous les biens détruits ou endommagés avec le plus de précision possible : modèle, date d’achat, garantie, prix et n’oubliez pas les justificatifs d’achat… Sur place, ayez le réflexe de prendre des photos des dégâts sous tous les angles. Conservez également les biens détériorés autant que possible. Ensuite, n’hésitez pas à faire appel à votre assureur : il pourra vous orienter vers un réseau de réparateurs agréés ou vous proposer d’autres solutions de réparation.
PRÉVENIR RAPIDEMENT SES CLIENTS ET PARTENAIRES
C’est une étape primordiale. Rassurez-les en leur disant que malgré le sinistre, l’entreprise est toujours là. En sachant cela, ils pourront vous accorder des délais supplémentaires et même vous aider pour trouver des solutions d’urgence : entre pros la solidarité existe !
LIMITER LES DOMMAGES
Un sinistre, c’est comme une maladie. Si on ne le soigne pas bien dès le départ, les risques et complications augmentent. C’est pourquoi, si c’est possible, effectuez les travaux et réparations essentiels sans tarder. De cette manière, vous pourrez par exemple commander du nouveau matériel et reprendre votre activité, même si ce n’est pas à 100%. Mais attention : pour éviter un risque de non-prise en charge de ces travaux, contactez votre assureur pour avoir son accord préalable.
PASSER EN MODE GESTION DE CRISE
Quelle que soit la gravité de la situation, gardez la tête froide pour gérer les tensions internes et externes : pression médiatique, collaborateurs inquiets… Évitez de réagir trop tard et n’hésitez pas à communiquer. De plus, vous devrez peut-être prévoir une cellule d’accompagnement psychologique pour soutenir votre personnel le plus fragile. Renseignez-vous auprès de votre assureur car il peut vous proposer ce service dans certaines garanties.
REPARTIR SUR DES BASES SAINES
Une fois l’urgence passée, il vous appartient de gérer les conséquences à moyen et long terme. Ici, l’enjeu est double : conserver la confiance de vos clients et prendre des décisions centrales pour le futur de votre entreprise : déménagement, reconstruction, reclassement… Ces choix, dont l’impact financier et économique peut s’étaler sur une dizaine d’années, ne sont pas à prendre à la légère. Faites-vous aider par un expert si vous en ressentez le besoin.
SI CE N’EST PAS ENCORE FAIT, SE PRÉSERVER DES PERTES D’ACTIVITÉ
Après un sinistre, il faut parfois plusieurs mois pour redevenir complètement opérationnel. Pendant cette période de battement, les clients sont souvent aux abonnés absents, les commandes sont suspendues et le chiffre d’affaires dégringole… D’où l’importance de souscrire une garantie perte d’exploitation ! Cette garantie prend en charge la perte effective du chiffre d’affaires ou également l’augmentation exceptionnelle des charges suite à un dommage garanti.
BON À SAVOIR
L’assurance Multirisque Professionnelle du Crédit Agricole propose en option, non seulement la garantie perte d’exploitation, mais également la garantie perte de la valeur vénale du fonds de commerce. Cette garantie prend en charge la perte partielle ou totale de la valeur vénale du fonds suite à un sinistre dans les locaux assurés. C’est-à-dire la perte partielle ou totale de la valeur marchande de ses éléments incorporels : droit au bail, pas-de-porte, clientèle, enseigne…
ET POUR ANTICIPER, PRÉVOIR UN PLAN DE CONTINUITÉ D’ACTIVITÉ
Appelés PCA, ces plans de secours, conçus à l’origine dans le tertiaire restent encore très peu utilisés par les PME, à la différence des grands groupes qui en ont fait de véritables antidotes aux sinistres de toutes sortes. Perte de données informatiques, incendie, explosion, attentat… ils imaginent tous les scénarios possibles et les solutions envisageables pour reprendre l’activité le plus rapidement possible ! Bref, peu importe votre activité, en avoir un, c’est toujours le bon plan.
* Selon l’INRS, Institut National de Recherche et Sécurité.
© Indiana- Août 2019
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