Le 20 mai, comme chaque année depuis 12 ans, l’Union Européenne organise la journée internationale de la Mer. Un évènement qui met l’accent sur le rôle fondamental de la mer et des océans et souligne le rôle que nous avons à jouer pour les préserver.
Face à ces nombreux défis, les acteurs de l’économie se sont organisés. Un terme a même été inventé pour qualifier cette nouvelle filière : la Blue Economy (ou économie bleue).
C’EST QUOI, LA BLUE ECONOMY ?
La Banque mondiale la définit comme « l'utilisation durable des ressources océaniques pour la croissance économique, l'amélioration des moyens de subsistance et l'emploi, tout en préservant la santé de l'écosystème océanique ».
Entre autres, cela englobe une meilleure gestion des pêches et l’aquaculture durable ; la protection des habitats marins essentiels ; les énergies marines renouvelables (éolien offshore) et les autres énergies marines renouvelables (énergies océaniques, solaire flottant, production d’hydrogène en mer) ; les activités portuaires ; la lutte contre la pollution plastique ; les technologies de dessalement ; les industries de défense, de sécurité et de surveillance maritimes ; la recherche et les infrastructures (câbles sous-marins, robotique) ou encore la promotion de l’écotourisme côtier.
LA PRÉSERVATION DES OCÉANS, UN SECTEUR ÉCONOMIQUE A FORT POTENTIEL
Au-delà de son intérêt fondamental pour la protection de la biodiversité et de la planète, la Blue Economy représente un formidable potentiel économique.
Certains secteurs de l’économie bleue sont déjà établis. Dans les domaines des ressources marines (produits de la mer, hydrocarbures, sables et granulats…), de l’éolien offshore, de la construction et de la réparation navales et du tourisme côtier, l’enjeu principal est de faire évoluer les modes de fonctionnement et de poursuivre le développement. D’après le dernier rapport de la Commission européenne sur l’économie bleue, ces secteurs dits « établis » représentaient, dans l’Union européenne, un chiffre d’affaires global de 650 milliards d’euros et une valeur ajoutée de 176 milliards. Ils occupaient 4,5 millions de personnes, notamment dans le tourisme côtier.
Quant aux secteurs dits « émergents » de l’économie bleue, comme la bio-économie et la biotechnologie, le dessalement, les minéraux des fonds marins ou encore les câbles sous-marins, le potentiel est immense. Par exemple, le secteur des algues se développe fortement, recouvrant des applications très diverses : agriculture, médecine, réhabilitation des sols…
Ainsi, investir dans l’économie bleue, ça coule de source ! Oui, mais comment s’y prendre concrètement ?
COMMENT INVESTIR DANS L’ÉCONOMIE BLEUE ?
Aujourd’hui vous pouvez épargner à travers la finance responsable, qui soutient différents secteurs liés au développement durable, comme l’eau.
Au cours des dernières années, des fonds spécialisés sur la thématique de la protection des océans ont régulièrement vu le jour. L’intérêt de ce type d’investissement c’est qu’il vous permet de diversifier vos avoirs de façon assez ciblée dans des OPCVM.