2018 a été une année de ruptures de dynamiques qui aura déjoué la plupart des pronostics et qui s’inscrit comme la pire sur les marchés depuis la crise de la zone euro en 2011. Au final, aucune classe d’actifs ne peut se prévaloir de performances significativement positives, configuration rare historiquement. La logique de diversification dans les portefeuilles n’a pas pu tenir son rôle d’amortisseur, les obligations privées terminant également en territoire négatif. La valorisation des actions, qui avait probablement atteint des niveaux excessifs outre-Atlantique, tend désormais à se normaliser dans un environnement marqué par le retour de la volatilité. La poursuite de ce rééquilibrage des risques, sur fond d’incertitudes quant à l’ampleur du ralentissement macroéconomique, aux effets de la réduction des liquidités par les Banques centrales et à l’évolution du conflit commercial sino-américain, incitera à une prudence mesurée dans la constitution des allocations en 2019, sans excès de pessimisme et avec une prédilection pour la qualité et la visibilité.
Lire l'article
![]() |
Votre navigateur est obsolète Le site que vous visitez ne peut être visualisé que sur un navigateur moderne. Nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur pour améliorer la qualité et la sécurité de votre navigation. Pour ce faire, veuillez sélectionner le navigateur vous concernant ci-dessous. |