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Comment adapter les bâtiments pour réduire l’impact du stress thermique sur les vaches ?

30/07/2021 - 3 min de lecture

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Comment adapter les bâtiments pour réduire l’impact du stress thermique sur les vaches ?

Le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel) a défini un plan d'actions en sept étapes pour adapter les bâtiments d’élevage bovin aux épisodes de forte chaleur. Sept moyens de protéger les vaches du stress thermique.

ABREUVEMENT

L’eau doit être disponible en qualité et en quantité. Les quantités d’eau d’abreuvement dépendent de la ration, de la production laitière et des besoins en thermorégulation qui peuvent devenir exponentiels en période de fortes chaleurs. L’accès à l’eau doit être facilité avec des abreuvoirs répartis dans le bâtiment, et avec suffisamment d’espace autour de chaque abreuvoir pour éviter la monopolisation par les vaches dominantes.

ALIMENTATION FOURRAGÈRE

La rumination produisant beaucoup de chaleur, les vaches vont avoir tendance, en période chaude, à réduire leur ingestion de fourrages et à trier l’aliment et notamment la partie fibreuse. Il faut veiller au bon équilibre de la ration, à l’alimentation minérale complémentaire, et ne pas hésiter à modifier les rythmes de désilage et de distribution.

OMBRAGE EN PÂTURE

En période de fortes chaleurs, offrir de l’ombre aux animaux est une priorité. À court terme, la réflexion peut porter sur l’aménagement de voiles d’ombrage ou d’abris simplifiés, en essayant d’éviter le regroupement d’animaux. Les solutions à moyen et long terme résident dans la plantation de haies, d’arbres et plus généralement à l’agroforesterie qui génère un microclimat bénéfique au confort et au bien-être des animaux.

RAYONNEMENT À L’INTÉRIEUR DES BÂTIMENTS

L’ensoleillement direct sur les aires de vie doit être évité. Il est recommandé de limiter au maximum les hauteurs de maçonnerie sur les murs exposés, de proscrire la pose de plaques translucides en toiture sur les côtés exposés au soleil, de préférer le faîtage classique ouvert (faîtière avec pare-vent...) au dôme éclairant qui amplifie l’effet de serre, d’isoler la toiture quand elle est proche des animaux et enfin de choisir des couleurs claires en toiture.

VENTILATION NATURELLE

La ventilation est plus efficace dans les bâtiments étroits, indépendants et exposés aux vents puisque la circulation de l’air de façon transversale est facilitée. Les longs pans de murs ne doivent pas être obstrués par des constructions limitrophes (silos, bloc traite, nurserie, stockage...). L’ouverture des portails est bénéfique sauf quand ils sont exposés au soleil durant la journée. Pour apporter des vitesses d’air au niveau des animaux, il est recommandé d’aménager des ouvertures libres les plus basses possibles sur ces longs pans de murs.

VENTILATION MÉCANIQUE

Si l’amélioration du bâtiment et des pratiques d’élevage ne s’avèrent pas suffisantes, la ventilation mécanique peut devenir une option pour augmenter les vitesses d’air et contribuer ainsi à réduire la température ressentie par les animaux. En créant une circulation d’air à haute vitesse (de l’ordre de 1 à 3 m/seconde), on évapore l’eau en surface de la peau des animaux et ceux-ci perçoivent une sensation de fraîcheur. Il faut compter entre 47 et 80€ par vache en frais d’installation.

BRUMISATION ET DOUCHAGE

Ces pratiques sont à adopter uniquement en complément de la ventilation mécanique. Elles permettent de reproduire le phénomène de transpiration chez les animaux. L’évaporation de l’eau dans le bâtiment entraîne une diminution de la température ambiante si l’air est sec. La brumisation et le douchage ne doivent être installés que dans un bâtiment ouvert et convenablement équipé de ventilateurs. En outre, ces dispositifs ne seront activés que de façon intermittente, en journée de préférence, lors de températures élevées.

BON À SAVOIR

2°C à 15°C. C’est la plage de températures ambiantes considérée comme « thermo-neutre » pour les vaches laitières, donc n’engendrant pas de souffrance pour les animaux.

© Raphaël Lecocq – Uni-médias - Juillet 2021
Article à caractère informatif et publicitaire.

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