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Des avancées pour lutter contre les déserts vétérinaires

15/02/2022 - 2 min de lecture

Rubrique : Tendances

Thématiques de l'article hashtagDécryptage hashtagVie locale

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Des avancées pour lutter contre les déserts vétérinaires

Lancée en 2017, la feuille de route destinée à améliorer le maillage territorial des vétérinaires en zones rurales, a enregistré des avancées notables. De nouvelles actions sont programmées pour 2022.

Si le métier de vétérinaire fait toujours autant rêver une partie de la jeunesse, certains territoires manquent de praticiens en particulier dans les zones rurales. La situation pénalise les éleveurs mais également les vétérinaires en place dont les conditions de travail se dégradent. Elle est potentiellement porteuse de risque pour la santé animale mais aussi pour la santé publique. En cause : la démographie vétérinaire, l’évolution du modèle économique de la profession vétérinaire et la régression de l’économie de l’élevage dans certains départements. L’enjeu est vital pour l’agriculture et par ricochet pour la vitalité des territoires ruraux.

En 2017, en lien avec les professions agricole et vétérinaire, le ministère de l’Agriculture a défini une feuille de route autour de trois objectifs : le soutien à l’ancrage territorial des vétérinaires, le renforcement de la relation entre éleveurs, vétérinaires et l’État et la transition numérique de l’élevage.

LES ACQUIS DE LA FEUILLE DE ROUTE

Parmi les réalisations déjà actées figurent la promulgation, en décembre 2020, de la loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne (DDADUE) autorisant les collectivités territoriales et leurs groupements à attribuer des aides aux vétérinaires dans des zones dites éligibles où l’offre de soins vétérinaires est déficitaire par rapport à la demande. En contrepartie, les vétérinaires doivent s’engager à exercer ou à s’installer dans ces zones.

Des aides peuvent également être attribuées aux étudiants effectuant des stages dans ces zones ou acceptant de s’engager à y travailler. Le développement des stages tutorés a eu pour effet d’ancrer 80% des étudiants concernés en milieu rural une fois diplômés.

Les quatre écoles vétérinaires ont également été renforcées, afin de s’adapter à un marché des soins vétérinaires en pleine croissance (+ 4% par an depuis 2010, + 12% en 2020), 50% des vétérinaires inscrits à l’Ordre ayant été formés à l’étranger.

Un décret signé en mai 2020 a par ailleurs autorisé l’expérimentation pour 18 mois de la télémédecine, en vue de réduire les temps de déplacement.

SIX DIAGNOSTICS TERRITORIAUX

Le ministère de l’Agriculture vient par ailleurs de lancer un appel à manifestation d’intérêt, destiné à aider les territoires à lutter contre la désertification vétérinaire. Le principe est de réaliser des diagnostics de situation (évaluer sur le plan qualitatif et quantitatif l’offre vétérinaire et la demande des élevages) et de déployer des plans d’actions pour améliorer la situation. L’opération doit permettre de constituer une boîte à outils à destination des acteurs locaux pour les aider à lutter contre la désertification vétérinaire. Déployé sur six territoires, il devrait être suivi par un deuxième appel à projets mi-2022.

BON À SAVOIR

6 500, c’est le nombre de vétérinaires soignant en France des animaux d’élevage contre 15 700 pour les animaux de compagnie. 

© Raphaël Lecocq – Uni-médias – Février 2022
Article à caractère informatif et publicitaire.

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