Vous avez décidé de créer ou reprendre une exploitation agricole ? Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous allez devoir vous poser les bonnes questions quant à vos besoins, vos envies, votre environnement, votre vie personnelle, sans oublier vos sources de financement.
1. LA PRIORITÉ DES PRIORITÉS ? ESTIMER LA RENTABILITÉ DE VOTRE PROJET
Pour vous y aider, il va falloir connaître votre excédent brut d’exploitation (EBE). Grâce à lui, vous serez en mesure de connaître la rentabilité réelle de votre entreprise, c’est-à-dire la rentabilité générée uniquement par votre activité opérationnelle. En quelque sorte, l’EBE traduira votre capacité à « gagner de l’argent » en faisant votre métier.
À lire sur le sujet : Excédent Brut d’Exploitation (EBE) : comment estimer la rentabilité de son projet ?
2. SE POSER LES BONNES QUESTIONS AVANT DE S’INSTALLER
La création ou la reprise d’une exploitation agricole nécessite que vous soyez en mesure de relever le défi d’une conjoncture exigeante. Vous allez donc devoir connaître votre capacité de remboursement, votre capacité d’endettement, établir un plan de financement et anticiper votre fonds de roulement. La qualité de vos prévisions financières et la solidité du financement de votre projet contribueront à sa réussite.
À lire sur le sujet : Jeunes agriculteurs : les questions financières à se poser avant de s’installer
3. TROUVER DES SOLUTIONS POUR FINANCER VOTRE INSTALLATION
Pour être mené à bien, votre projet d’installation demandera de nombreux investissements : acquisition d’un cheptel si vous êtes éleveur, de matériel (tracteurs, remorques, etc.), de bâtiments d’élevage ou de stockage, de véhicules ou d’engins agricoles, etc. Mobiliser vos ressources personnelles, contracter un prêt bancaire, possibilité de toucher un salaire différé, contrat d’associé d’exploitation... Les solutions sont nombreuses.
À lire sur le sujet : Jeunes agriculteurs : Comment financer son installation ?
En outre, sachez qu’il existe plusieurs aides à l’installation. Certaines sont publiques – comme celles accordées au titre de la PAC ou dans le cadre du Plan pour la compétitivité et l’adaptation de l’exploitation (PCAE) –, d’autres sont sociales (comme l’Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise ou l’Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise). Vous pouvez également avoir recours aux financements participatifs ou obtenir une garantie bancaire.
À lire sur le sujet : Jeunes agriculteurs : Quelles sont les aides à l’installation pour financer votre projet ?
4. DÉFINIR LE STATUT JURIDIQUE DE VOTRE EXPLOITATION AGRICOLE
Enfin, notez qu’il existe plusieurs structures d'exploitations agricoles : Entreprise individuelle, GAEC, EARL… Si le choix d’une entreprise Individuelle est à privilégier si vous souhaitez bénéficier d’un statut simplifié (notamment d’un point de vue juridique et administratif), l’Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée (EARL) vous permettra de limiter votre responsabilité à hauteur de votre apport tandis que le Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC) vous autorisera la mise en commun de votre production avec celles de vos associés.
À lire également : Jeunes agriculteurs : quel statut juridique choisir ?
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© Uni-médias - Août 2021
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