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La robotisation gagne l’alimentation animale

20/04/2023 - 2 min de lecture

Rubrique : Tendances

Thématiques de l'article hashtagInnovation

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La robotisation gagne l’alimentation animale

Moins révolutionnaires que les robots de traite, les robots d’alimentation s’invitent de plus en plus dans les élevages, à la faveur d’arguments touchant à l’astreinte, aux performances technico-économiques ou encore à la sobriété énergétique.

Moins révolutionnaire que le robot de traite qui doit composer avec la physiologie et le comportement des animaux, le robot d’alimentation n’est pas moins porteur de véritable rupture technologique. Ce qui n’enlève rien aux bénéfices qu’il est susceptible d’apporter aux élevages herbivores, à commencer par la levée de l’astreinte. Mais qu’entend-on par robot d’alimentation ? Il s’agit de systèmes capables de préparer une ration mélangée et de la distribuer sur une table d’alimentation en toute autonomie. Outre la programmation et le contrôle du fonctionnement de l’ensemble, le rôle de l’opérateur se limite à assurer l’approvisionnement de la cuisine au sein de laquelle des systèmes de transfert (grappins, tapis, vis) assurent le transit des ingrédients choisis et pesés vers un bol mélangeur mobile, sinon vers une trémie mélangeuse à poste fixe, la distribution étant ensuite assurée par un wagonnet sur rail ou un robot automoteur.

LE PRIX D’UN ROBOT D’ALIMENTATION

L’investissement dans un robot d’alimentation varie entre 150 000 et 250 000€. Une fourchette, pour ne pas dire une fourche, qui s’explique moins par la diversité des marques et des concepts en présence que par la modularité et la flexibilité des installations, la géographie des bâtiments, la configuration de la cuisine potentiellement capable d’intégrer tous les aliments possibles et imaginables, sous quelque forme que ce soit (fibres, tubercules, granulés, poudre, liquide). La modularité et l’évolutivité, autrement dit la capacité du robot à s’adapter dans le temps à une évolution des bâtiments, de la ration ou encore de l’allotement, est un des gros atouts du robot, capable peu ou prou d’accompagner l’agrandissement des troupeaux et la spécialisation des bâtiments qui va de pair.

PERFORMANCES ALIMENTAIRES ET ÉNERGÉTIQUES

La distribution d’une ration davantage fractionnée, toujours fraîche et appétissante, a non seulement des incidences sur la productivité mais également sur la santé des animaux, avec, par exemple, une plus grande stabilité du pH du rumen. L’aspect énergétique est un autre levier économique mis en avant par les constructeurs. L’électricité animant le robot supplante le gazole des tracteurs, chargeurs et autres automotrices, avec à la clé une réduction non négligeable de la facture, les constructeurs de robots évoquant un coût quotidien de quelques euros en électricité. Au chapitre des dépenses nouvelles, il faut cependant intégrer les contrats de maintenance.

BON À SAVOIR

150 000€ à 250 000€, c’est la fourchette de prix qu’un éleveur doit investir afin de s’équiper d’un robot d’alimentation pour son bétail.

© Raphaël Lecocq – Uni-médias – Avril 2023

Article à caractère informatif et publicitaire.

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