Les Cuma et le Crédit agricole unis par la force du collectif

Un partenariat conforté avec le Crédit Agricole : à l’occasion du Salon de l’agriculture, la Fédération nationale des Cuma a signé le renouvellement de son partenariat avec la première banque des agriculteurs. Pour les deux entités, c’est une réaffirmation de leur volonté commune d’œuvrer pour le renouvellement des générations et la transition agroécologique.

Avec 80% des jeunes agriculteurs adhérents aux Cuma, le réseau a toute légitimité pour témoigner des pratiques des nouvelles générations d’agricultrices et d’agriculteurs. « On voit par exemple se développer chez les jeunes le principe de "Cuma intégral", avec des exploitations qui n’ont plus de matériel en propre », témoigne Etienne Regnaud, directeur général de la FNCuma, lors de la signature du renouvellement du partenariat avec le Crédit Agricole le 3 mars au Salon de l’agriculture. Les liens entre les deux entités sont historiques, et le renouvellement des générations en agriculture fait partie intégrante de l’engagement sociétal du groupe bancaire. Localement, certaines caisses régionales du Crédit Agricole expérimentent le principe de taux préférentiel pour l’installation de jeunes en Cuma.

UNE MEILLEURE ORGANISATION DU TRAVAIL

Parmi les tendances fortes observées ces dernières années par le réseau des Cuma figure la montée en puissance du salariat. Sur les 10 500 Cuma en France, 1 600 sont employeuses de 5 500 salariés. « Le nombre de salariés connaît une croissance à deux chiffres », indique Etienne Regnaud, qui cite les conducteurs d’engins mais aussi les salariés s’occupant de l’administratif. Permettre aux agriculteurs de déléguer des activités pour avoir une organisation du travail plus sereine : c’est aussi l’objectif du réseau.

Les Cuma font également office de baromètre du développement des pratiques agroécologiques sur les exploitations. « Les courbes d’achat de pulvérisateurs et de matériels de désherbage mécanique se sont inversées cette année », fait savoir Etienne Regnaud. Sur les 250 000 matériels en Cuma, on compte désormais 5000 pulvérisateurs et 6000 matériels de désherbage mécanique. « Dans une Cuma, on partage du matériel, mais aussi des pratiques », note le directeur général, qui salue « la force du collectif », qui permet à certaines pratiques agroécologiques de se développer.

Cuma, kézako ?

Le sigle C.U.M.A. désigne une Coopérative d'Utilisation de Matériel Agricole. C'est une société coopérative agricole permettant aux agriculteurs de mettre en commun leurs ressources afin d'acquérir du matériel agricole. Elle est aussi un lieu d'échanges et de contacts. Concrètement, la Cuma va permettre de réduire les coûts de la mécanisation en augmentant la quantité de travail réalisée pour un même matériel. La Cuma permet en outre de disposer de matériels modernes et innovants et de partager les risques.

Trouver une Cuma près de chez soi : http://www.cuma.fr/annuaires

Découvrez Pleinchamp

Article à caractère informatif et publicitaire.

#Expertise métier #Article

TOUT UN MAG POUR VOUS

Tout un mag pour vous

Tendances

Produit alimentaire local : définition et exemples

On vous dit tout sur les produits alimentaires locaux. Définition, circuits de vente, réglementations, arguments à valoriser auprès des consommateurs.

Lire l'article

Tout un mag pour vous

Tendances

Quand la serre bioclimatique se chauffe toute seule

Le principe de la serre bioclimatique consiste à accumuler, en journée, des calories au sein d’hydro-accumulateurs localisés au plus près du feuillage, avant de les restituer la nuit. Outre la protection antigel, la serre bioclimatique permet de gagner en précocité et en rendement.

Lire l'article

Tout un mag pour vous

Protéger et motiver

La décapitalisation bovine ancrée dans la durée

Alors que la France a perdu près de 10% de ses effectifs de vaches au cours des six années passées, l’Institut de l’élevage anticipe une nouvelle baisse de 10% d’ici à 2030. En cause : la démographie mais aussi le défaut d’attractivité du métier lié pour partie aux revenus mais aussi aux conditions de travail et à la reconnaissance sociale.

Lire l'article

Accéder à tous les articles du Mag