« Aujourd’hui, avec le don et le prêt participatif, Miimosa apporte des solutions de financement aux exploitations plutôt diversifiées, qui transforment et qui vendent en direct », déclare Florian Breton, fondateur de la plateforme de financement participatif. « Mais il ne faut pas ignorer cette grande agriculture française, contractualisant avec les coopératives et les industries agroalimentaires, et dont les produits garnissent grosso modo 85 % de l’assiette des Français. Elles doivent elles aussi être accompagnées dans la transition agroécologique au service d’une alimentation saine et durable ».
UNE FORMULE " PRÊTANT-PRÊTANT "
Miimosa Transition : c’est le nom de la nouvelle plateforme dont l’activation sera effective d’ici à quelques mois. Participatif oblige, les particuliers seront toujours sollicités pour apporter leur épargne mais la nouvelle plateforme va également impliquer des acteurs de l’agroalimentaire. « Il seront invités à abonder le prêt à hauteur de la somme qui aura été collectée auprès des particuliers », précise Florian Breton. Miimosa Transition anticipe une rémunération comprise entre 2 et 4 % pour les épargnants, un taux appliqué à son offre de prêt participatif (emprunter.miimosa.com) que la plateforme vient de lancer par ailleurs. « Six projets de prêt participatif sont déjà sur les rails », précise Florian Breton. « Cette offre peut constituer une alternative aux emprunts bancaires mais nous la pensons davantage comme une offre de co-financement, faisant office d’effet de levier pour les agriculteurs ». Comparativement à la formule du don en échange de contreparties, dont le financement moyen est de 6 000 à 7 000 € (fourchette de 1 000 € à 70 000 €), le prêt participatif réserve une amplitude comprise entre 70 000 € et 200 000 €. Cette activité de prêt est sous le contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (Banque de France).
DANONE, DAUCY, ROUGELINE
A l’occasion du Salon de l’agriculture, Miimosa a révélé le nom des trois premiers partenaires engagés dans l’offre Miimosa Transition. Il s’agit de Daucy, de Danone et des Paysans de Rougeline. Le nom d’un quatrième acteur devrait être communiqué prochainement. Miimosa espère lever 100 millions d’euros dans les 5 à 6 prochaines années. « Ces prêts s’inscrivent dans une démarche de progrès et de transition », indique Florian Breton. « Il peut s’agir d’agroécologie, d’agriculture biologique, d’agriculture de conservation, d’agroforesterie, de bien-être animal, d’élevage en plein air, de méthanisation, d’éoliennes ou encore de panneaux solaires ». Le salon de l’agriculture marquait les 3 ans d’existence de Miimosa, qui a accompagné depuis 1200 projets en France et en Belgique.
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© Pleinchamp – mars 2018
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