Nul ne le sait vraiment. Mais les effets de cette crise sur l’économie seront spectaculaires et durables. Des entreprises sont meurtries, certaines ne s’en relèveront pas. Une part significative de la population vit une situation de chômage partiel. Et pourtant un marathon s’engage pour relever l’économie.
De cette épreuve inédite, nous pouvons retenir un point positif : le rapport d’utilité des uns aux autres a changé. Une multitude d’initiatives locales et nationales sont venues soutenir ceux qui étaient au front, les commerçants qui baissaient le rideau, les agriculteurs qui n’arrivaient plus à écouler leurs productions, les personnes âgées et isolées... Des commerces, des entreprises ont repensé leur activité. La proximité et les circuits locaux ont retrouvé des couleurs.
Le Crédit Agricole, avec ses administrateurs, ses collaborateurs, a joué son rôle de premier partenaire financier de notre économie. Partout en France, nous avons pu aider, financer, accompagner. Nous avons su aller au-delà d’un simple rapport contractuel, avec 200 millions d’euros de geste mutualiste en faveur des assurés professionnels en perte d’exploitation ou les 20 millions d’euros consacrés à nos aînés et à ceux qui s’en occupent dans les Ehpad. La tâche est immense et s’inscrira dans le temps long, comme notre raison d’être : « Agir chaque jour dans votre intérêt et celui de la société ».