SUR QUOI PORTE SON RISQUE PRINCIPAL ?
Les préoccupations de Monsieur S. portent surtout sur un décès prématuré et ses conséquences pour son épouse et ses héritiers.
Monsieur S. a 47 ans, il est marié et a deux enfants mineurs. Il s’est organisé pour que sa résidence principale soit transmise à son épouse en cas de décès.
Reste à protéger ses enfants d’une succession non préparée, et à tenir compte des caractéristiques de son patrimoine.
QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DU PATRIMOINE ?
Le patrimoine privé s’élève entre 10 et 15 millions d’euros, et n’est pas encore liquide. Principalement immobilier et entièrement financé par les emprunts, au cours des années.
La crainte de Monsieur S. est que ses enfants mineurs aient, faute de liquidités, des difficultés à payer les droits de succession et que cela les incite à mal vendre des biens.
QUELLE SOLUTION POUR FINANCER LES DROITS DE SUCCESSION ?
La solution est de souscrire des contrats d’assurance décès. Ainsi, il a prévu trois garanties d’un million d’euros chacune, chez trois assureurs différents.
De la sorte, tous ses droits de succession seront couverts, ce qui permet de ne pas toucher à l’actif successoral. Ces contrats présentent un autre intérêt majeur : en cas de problèmes de santé, ils permettent à Monsieur S. de continuer à être assuré et à poursuivre ses investissements. En effet, il est possible de mettre en garantie d’un financement le contrat de prévoyance qui lui a été signé précédemment.
Ce sont des outils précieux pour les investisseurs.
QUAND FAUDRA-T-IL REVOIR CETTE STRATÉGIE ?
Il est nécessaire de faire évoluer la prévoyance tous les cinq ans, en fonction du patrimoine, de l’âge et du train de vie de chacun. Dans le cas de Monsieur S., lorsque ses investissements seront liquides, il sera temps de mettre en place une nouvelle stratégie, davantage axée sur la transmission du patrimoine que sur son développement.
“MON OBSESSION : PROTÉGER MES ENFANTS MINEURS*”
Si je sais par avance que mes enfants sont en mesure de payer les droits de succession, tout en gardant le patrimoine que je leur transmettrai, alors je peux vivre tranquillement !
Il est essentiel de faire un bilan patrimonial et successoral régulièrement, tous les trois ans notamment pour évaluer les droits de succession.
Le banquier est un partenaire indispensable pour son analyse régulière de la situation, sa vision d’ensemble sur ma situation, mes encours et la compréhension de mon patrimoine.
*Propos de Monsieur S.
Retrouvez le sommaire du magazine Regards partagés en cliquant ici.
© Magazine Regards partagés Crédit Agricole Banque Privée - agencedps.com - juin 2019