Cela se traduit par une série de mesures favorisant le fléchage de l’épargne vers l’économie réelle pour la transformer en capital productif. Il en va ainsi du Plan d’action pour la croissance et la transformation de l’entreprise (loi PACTE) adopté en mai 2019, visant à donner aux entreprises françaises les moyens de se développer. Outre l’encouragement de l’actionnariat salarié et la promotion du transfert des sommes investies dans les fonds en euros vers les unités de compte, ce plan a également accru l’attractivité du PEA et du PEA-PME.
La crise sanitaire a accentué cet enjeu. D’un côté, elle a fragilisé le tissu économique. Si l’argent public a permis de parer à l’urgence, il est nécessaire de pérenniser les financements avec une prise de relais par les investisseurs privés engagés sur le long terme. De l’autre côté, le taux d’épargne des Français a atteint des niveaux records durant la crise. De 15% au dernier trimestre 2019, un niveau déjà élevé par rapport à la moyenne européenne, il a culminé à 26,7% au deuxième trimestre 2020 selon les chiffres de l’Insee. L’objectif du label « Relance » est justement d’orienter cette réserve disponible vers les organismes de placement collectifs (OPC) apportant une réponse aux besoins de financement des PME et ETI françaises. Son attribution est soumise à conditions, notamment en termes de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
POURQUOI INVESTIR SUR LES ACTIFS RÉELS ?
Pour les épargnants, cela présente un double avantage. C’est un investissement patient, qui n’est pas soumis à la volatilité des marchés financiers et qui génère souvent de meilleurs rendements sur le long terme. Il leur permet également de percevoir de manière plus concrète l’impact qu’ils ont, tant sur l’économie que sur des problématiques environnementales et sociales. En effet, les Français se montrent de plus en plus soucieux de donner du sens à leur épargne. Ainsi, selon la dernière enquête Ifop réalisée pour Vigeo Eiris et le Forum pour l’investissement responsable (FIR)(1), 62% d’entre eux déclarent accorder une place importante aux impacts ESG dans leurs décisions de placement. Les Français évoquent des problématiques environnementales précises comme la lutte contre la pollution (78%), le changement climatique (74%) et la biodiversité (66%), mais aussi des priorités sociales comme l’emploi (79%), le bien-être au travail (74%) ou l’égalité homme/femme (70%). Ils sont une majorité à souhaiter être mieux informés sur les opportunités d’investissement à impact. C’est pourquoi nous avons apporté un éclairage sur trois thématiques qui permettent de cumuler actifs réels et impact.
(1) 11ème enquête Ifop pour Vigeo Eiris et le FIR - Septembre 2020
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© Magazine Regards partagés Crédit Agricole Banque Privée – Edit 360, Crédit Agricole S.A., Amundi, CA Assurances et avec la participation de l'Autorité des marchés financiers (AMF) – Février 2021
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