Les fonds de capital-investissement prennent des participations dans des sociétés non cotées en Bourse, principalement des TPE-PME et des ETI, pour les accompagner à différents stades de leur vie. Ils leur donnent les moyens de se développer en renforçant leurs fonds propres et les font bénéficier de l’expertise de leurs équipes de gestion. En les soutenant, le private equity contribue à créer de la valeur et des emplois, ainsi qu’à maintenir un dynamisme économique dans les territoires. Un rôle que le label « Relance » contribue à reconnaître et à mettre en lumière.
Ce rôle est amplifié lorsqu’il s’accompagne d’une recherche d’impact, avec par exemple la mise en place d’une charte ESG comme c’est le cas chez Amundi PEF. Sont exclus de tout investissement les secteurs controversés (armes chimiques et biologiques, mines anti-personnelles et bombes à sous-munitions …), ainsi que les entreprises qui contreviennent gravement et de manière répétée à l’un au moins des principes du Pacte mondial. En outre, les sociétés en portefeuille sont analysées au regard des critères ESG, qu’il s’agisse de leur gouvernance, de la gestion de leurs salariés et des ressources, des relations avec les fournisseurs et les clients... Ainsi, 31% des participations du FCPR Amundi Mégatendances avaient un dispositif d’intéressement de leurs salariés, 38% avaient mis une démarche RSE formalisée concernant leurs fournisseurs et 19% avaient calculé leur empreinte environnementale. Réalisé régulièrement, ce bilan permet de déterminer des pistes d’amélioration et de suivre les progrès accomplis. C’est le cas par exemple d’Umanis (entreprise de services du numérique) qui a signé un accord de télétravail en 2019 et s’est mise en conformité avec le règlement général sur la Protection des Données. Le groupe Industriel Armor, pour sa part, a mis en place un dispositif anti-corruption dans ses filiales et poursuivi l’augmentation régulière de la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique. Il s’agit là de quelques exemples, mais cette recherche d’améliorations concerne toutes les sociétés du portefeuille.
Enfin, le capital investissement présente un intérêt financier pour l’épargnant. En effet, entre 2005 et 2019, cette classe d’actifs a enregistré un TRI net de frais de 11,4%, contre 6% pour le CAC 40, selon une étude de France Invest/EY. Ces performances récompensent la patience des investisseurs car cette classe d’actifs se caractérise par une très faible liquidité et il faut souvent au moins sept ans avant que le fonds soit débouclé. Elles sont aussi une contrepartie d’un risque plus élevé. C’est pourquoi il est primordial, pour ceux qui veulent investir dans cette classe d’actifs, de sélectionner une société de gestion solide et affichant un bon historique de performances.
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© Magazine Regards partagés Crédit Agricole Banque Privée – Edit 360, Crédit Agricole S.A., Amundi, CA Assurances et avec la participation de l'Autorité des marchés financiers (AMF) – Février 2021
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