Aujourd’hui, de nombreuses entreprises, notamment les plus petites, ont besoin de ressources financières nouvelles pour relancer leur activité, financer leur croissance et répondre aux différents enjeux de la société. Pour aider les épargnants à identifier facilement les placements qui leur permettent de participer à l’effort économique national, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance a créé, en octobre 2020, le label Relance.
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UN LABEL EXIGEANT
Cette distinction est le gage d’une amélioration des pratiques en faveur d’un développement durable puisque les placements labellisés doivent respecter un ensemble de critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) pouvant conduire à l’exclusion de leur portefeuille les sociétés les plus mal notées. Ils doivent également réaliser un reporting semestriel attestant de leur respect de la charte du Label Relance et valorisant leur contribution au dynamisme de l’économie et des Territoires (par exemple, nombre d’entreprises françaises financées, nombre d’emplois associés…).
La diversité des placements labellisés Relance offre la possibilité à chaque épargnant de contribuer à la dynamique économique à la hauteur de ses capacités financières et de son appétence au risque.
Parmi les nombreux fonds disponibles, on peut par exemple trouver important d’investir dans les fleurons de nos entreprises françaises afin d’accompagner la croissance de nos territoires, préserver l’emploi et protéger nos savoir-faire.
Ces fonds d’investissement sont de type capital-investissement (Private Equity) et permettent de financer et d’accompagner sur le long terme (8 à 10 ans) des PME et ETI françaises matures, de taille conséquente, ayant fait la preuve de leur résilience dans les périodes de crises économique et reposant sur un modèle économique éprouvé.
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DES OBJECTIFS NATIONAUX
Les sommes collectées serviront notamment à renforcer les fonds propres des sociétés sélectionnées pour leur permettre des opérations de croissance externe ; ou encore à les aider à relocaliser certaines chaînes de production en France pour éviter les ruptures d’approvisionnement rencontrées pendant la crise ; ou enfin, à financer la transition numérique ou écologique nécessaire à leur développement.
Ce type d’investissement est accessible via un Fonds commun de placements à risques (FCPR), un Fonds Professionnel de Capital Investissement (FPCI), un Fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) ou un Fonds commun de placement de proximité (FIP).
La durée de conservation de ce type de placement est comprise entre 8 et 10 ans. Son niveau de risque est élevé, c’est pourquoi il est plutôt conseillé à des épargnants avertis dans le cadre d’une diversification de portefeuille.