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Le capital investissement en soutien des PME-ETI respectueuses des critères extra-financiers

26/05/2021 - 3 min de lecture

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Le capital investissement en soutien des PME-ETI respectueuses des critères extra-financiers

Stanislas Cuny, Directeur Général délégué d’Amundi Private Equity Funds, et Bruno Ducastel, Directeur développement des Relations distributeurs d’Amundi Actifs Réels, expliquent l’attrait de cette classe d’actifs.

Stanislas Cuny, Directeur Général délégué d’Amundi Private Equity Funds, et Bruno Ducastel, Directeur développement des Relations distributeurs d’Amundi Actifs Réels

QUELS SONT LES ENJEUX DES MESURES PRISES EN FAVEUR DU FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE RÉELLE ET NOTAMMENT DES PME/ETI ?

Stanislas Cuny : L’enjeu majeur est de renforcer le tissu économique français. Il s’agit aussi d’aider les entreprises qui, de par leur activité, ont pu, pour certaines d’entre elles, être impactées par la crise et se préparent à accélérer leur développement avec la reprise de l’économie.
Pour traverser cette crise, nombre d’entre elles ont eu recours à de la dette, notamment au prêt garanti par l’État. Les PME-ETI non cotées qui l’ont sollicité enregistreront un déséquilibre de leur bilan.

Pour continuer à croître et investir une fois la crise passée, elles devront renforcer leurs fonds propres pour le rééquilibrer. Ces mesures doivent aussi permettre aux entreprises d’être le mieux armées possible pour bénéficier de la reprise.

UNE DES SOLUTIONS EST DE TRANSFORMER L’ÉPARGNE. EN QUOI CELA CONSISTE ?

Bruno Ducastel : Avec la crise, les particuliers ont massivement épargné. L’un des objectifs des pouvoirs publics et des établissements financiers est d’en flécher durablement une partie dans des placements qui auront un effet immédiat sur l’économie. C’est, par exemple, participer à des augmentations de capital ou quasi-capital de PME-ETI. Ce qui implique un investissement de long terme.

La contrepartie de la prise de risque en capital est une espérance de gain plus élevé du fait de l’immobilisation des fonds entre 5 et 8 ans.

LE CAPITAL-INVESTISSEMENT EST DONC CRUCIAL.

S.C. : Tout à fait puisque cela consiste à mettre en relation des entreprises qui ont des besoins et des investisseurs potentiels pour donner aux premières les moyens de se développer en renforçant leurs fonds propres.

Le capital-investissement - ou private equity - joue donc un rôle majeur dans l’économie en les accompagnant tout au long de leur cycle de vie (croissance, transmission…). Il contribue à créer de la valeur, des emplois, et à maintenir un dynamisme économique et social dans les territoires.

MAIS EST-CE LE BON MOMENT POUR INVESTIR ?

S.C. : Historiquement, les millésimes de crise sont les meilleurs moments pour investir et prendre des parts de marché. Les entreprises enregistrent une baisse de leur valorisation synonyme de diminution des prix d’acquisition.

S’ajoute une forte demande en capital de la part des entreprises non cotées, notamment celles peu « ouvertes » au private equity comme les entreprises familiales et entrepreneuriales.

Investir en sortie de crise permet aussi de sélectionner les PME-ETI qui présentent les meilleurs fondamentaux. Le contexte est également propice à une accélération des consolidations sectorielles, ce qui est sain pour l’économie française car cela fait émerger des ETI.

B.D. : Ainsi qu’aux opérations de croissance organique en finançant, par exemple, la relocalisation de capacités de production. Ce qui, là encore, est bon pour les territoires.

Enfin, la transition digitale de l’économie avec l’essor du télétravail, de la télémédecine, des ventes en ligne, et écologique des entreprises avec la prise de conscience des enjeux environnementaux s’est enclenchée. Autant de changements qui nécessitent de conséquents investissements.

Le private equity est à considérer pour diversifier son portefeuille puisqu’il délivre des taux de rentabilité interne élevés sur le long terme : 11,4% de performance annuelle entre 2005 et 2019 contre 6% pour le CAC 40, selon une étude de France Invest/EY.

BERCY A AUSSI CRÉÉ LE LABEL « RELANCE (1) ». DE QUOI S’AGIT-IL ?

B.D. : Octroyé sous conditions, le label « Relance » permet aux épargnants d’investir dans des fonds qui s’engagent à mobiliser des ressources pour soutenir les fonds propres ou quasi-fonds propres des PME-ETI cotées ou non.

De plus, les fonds labellisés doivent respecter la charte du label « Relance » (2) et se conformer à des engagements relatifs au degré de prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Sur ce point, Amundi Private Equity Funds (PEF) a mis en place une charte ESG et publie un rapport annuel sur les progrès en matière d’ESG des entreprises dans lesquelles elle investit. Cela permet de mesurer l’impact des investissements réalisés.

ESG et private equity sont donc indissociables, car une entreprise irréprochable sur ces questions sera mieux valorisée.

JUSTEMENT, QUELLES SONT LES SPÉCIFICITÉS D’AMUNDI PEF ?

S.C. : Amundi PEF ne prend que des participations minoritaires au capital d’entreprises non cotées, ce qui élargit l’univers d'investissement. Elle n’en a pas moins un rôle actif auprès des dirigeants qu’elle accompagne. Il s’agit de PME-ETI européennes qui ont un management de qualité, un historique de rentabilité probant, un projet de croissance organique ou externe et des fondamentaux financiers solides.

Elles doivent aussi bénéficier d’une des cinq mégatendances suivantes : les technologies, la démographie, l’environnement, les évolutions sociétales et la globalisation. Elles agissent comme des forces disruptives et des facteurs de croissance et de performance pour ces PME-ETI. Ces mégatendances ont d’ailleurs fait preuve de résilience pendant la crise.

CETTE THÉMATIQUE EST-ELLE ACCESSIBLE AUX ÉPARGNANTS ?

B.D. : Absolument, via un FCPR éligible au compte-titres, au PEA-PME et à l’assurance vie sous forme d’unités de compte. Mais de par la nature des investissements réalisés, il convient d’en définir avec votre conseiller privé la part de votre patrimoine à y allouer.

Les 5 mégatendances
Source : 109 l’agence © crédit photo : Seignette et Lafontan

 

(1) https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/10/19/signature-d-un-accord-de-place-pour-la-creation-du-label-relance-afin-d-orienter-l-epargne-vers-le-financent-de-long-terme-des-entreprises-francaises
(2) https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/Charte-label-relance.pdf

 

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© Magazine Regards partagés Crédit Agricole Banque Privée – Edit 360, Mai 2021
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