5 conseils pour ouvrir un gîte rural

30/10/2025 - 2 min de lecture

Rubrique : Tendances

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5 conseils pour ouvrir un gîte rural

Dans un contexte de recherche d’authenticité et de location à rapport prestations/prix raisonnable, ouvrir un gîte rural est une aventure prometteuse d’opportunités : elle peut permettre d’engranger des revenus complémentaires, d’optimiser un bien immobilier, donc d’accroître à terme son patrimoine. Cela peut être aussi l’occasion de changer de vie et de s’ouvrir davantage aux autres. Quels que soient les bénéfices attendus, cette opération doit être soigneusement préparée pour assurer son succès.

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Ouvrir un gîte rural : l’essentiel en 150 mots

  • Estimez le revenu locatif attendu selon la saison, les équipements et le taux de remplissage.
  • Réalisez une étude de marché et un business plan.
  • Appuyez-vous sur le comité départemental du tourisme, la mairie ou les réseaux Gîtes de France et Clévacances.
  • Un permis ou une déclaration préalable peut être requis.
  • Investissez dans un site internet : la plupart des réservations se font en ligne.
  • Des aides publiques sont possibles, mais souvent conditionnées.
  • Déclarez votre meublé à la mairie (Cerfa 14004*04).
  • Un contrat écrit est obligatoire pour chaque location.
  • Déclarez l’activité au CFE et choisissez le régime fiscal adapté.

Pour plus de détails ou compléments, lisez l’article complet !

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Sommaire :

 

Valider l’opportunité du projet de gîte rural

Premièrement, il faut estimer le plus précisément possible ce que le gîte peut vous rapporter. Pour cela, vous définirez votre prix de location. Il tiendra compte de différents paramètres : haute ou basse saison, équipements… Bref, il faut réaliser une étude de marché et préparer un business plan pour vous projeter dans l'avenir.

Afin d’estimer au mieux vos tarifs, étudiez la concurrence et le taux de remplissage dans votre secteur. Vous pouvez prendre contact avec le comité départemental du tourisme auprès du conseil départemental (pour connaître les projets de développement économique de votre territoire à moyen et long terme par exemple), l’équipe municipale et, si vous souhaitez être labellisé et être conseillé, avec les « Gîtes de France » (70 ans d’existence, 55 000 hébergements) ou le réseau « Clévacances » (30 ans d’existence, 13 000 hébergements) qui regroupent à eux deux l’essentiel des gîtes et chambres d’hôtes labellisés.

Évaluer l’investissement initial

Le charme de vieilles masures inconfortables n’est plus apprécié. Aujourd’hui, les attraits touristiques de la région et les atouts environnementaux du gîte (calme, charme…) ne suffisent plus à satisfaire la clientèle, devenue plus exigeante.

Il faut donc prévoir un budget travaux pour respecter les critères minimaux de confort (présence de sanitaires complets, d’une cuisine parfaitement équipée…) et rénover avec goût et authenticité.

Un permis de construire ou une déclaration préalable de travaux peut être nécessaire : si cette opération est menée judicieusement, elle valorise à long terme le patrimoine.

Prévoyez également un budget pour votre site internet la majorité des réservations de gîtes ruraux s'effectue en ligne) et pour votre communication.

BON À SAVOIR

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Recenser les aides potentielles pour monter un gîte

Vous pouvez solliciter différents organismes pour bénéficier de subventions. Les gîtes peuvent en effet bénéficier, au titre de la rénovation du patrimoine, de différentes aides. Elles sont octroyées par :

  • le conseil départemental,
  • le conseil régional,
  • voire l’État ou l’Europe (Fonds européens de développement régional, Fonds européen agricole pour le financement rural).

Dans tous les cas, il faut s’adresser à sa collectivité locale.

Attention, certaines aides ne sont délivrées qu’une fois les travaux terminés, ce qui exige une surface financière préalable. De plus, elles peuvent être conditionnées à différents paramètres :

  • projet en dehors de tout pôle urbain,
  • gîte obligatoirement labellisé et offrant un certain standing,
  • engagement pluriannuel de location par l’intermédiaire d’un service de réservation habilité,
  • etc.

Renseignez-vous sur les conditions.

Lister les démarches

Toute ouverture d’un meublé de tourisme, classé ou non, doit être déclarée à la mairie de la commune du gîte par le biais d’un formulaire Cerfa n°14004*04.

Selon la commune, la procédure diffère :

  • Dans certaines très grandes villes (ex : Paris, Lyon, Bordeaux, Nice…), il faut d’abord obtenir une autorisation de changement d’usage, puis faire la déclaration.
  • Dans d’autres grandes communes (notamment celles de plus de 200 000 habitants, et toutes les communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne), il faut d’abord faire la déclaration, puis demander une autorisation de changement d’usage.
  • Dans toutes les autres communes, seule la déclaration suffit, sauf si la commune a décidé d’appliquer la procédure renforcée.

Dans les communes de plus de 200 000 habitants (et celles ayant mis en place ce dispositif), un numéro d’enregistrement est délivré après déclaration : il doit figurer dans toute annonce de location.

Pour optimiser ses chances de location, il est possible de solliciter le classement en « étoiles » du gîte par un organisme accrédité. Pour chaque location, un contrat écrit doit être établi, avec :

  • descriptif des lieux,
  • prix,
  • conditions de paiement et d’annulation,
  • nombre maximum d’occupants,
  • montant prévisionnel de la taxe de séjour…

Il est aussi vivement recommandé au propriétaire bailleur de souscrire une assurance location saisonnière afin que tous les éventuels sinistres soient pris en charge.

S’acquitter des obligations juridiques et fiscales

Toute mise en location d’un gîte doit être déclarée auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) et les propriétaires reçoivent alors un numéro de Siret. Les bénéfices sont soumis à l’impôt et aux prélèvements sociaux.

Il est à noter que la plupart des propriétaires exercent aujourd’hui leur activité à titre non professionnel ou avec le statut de micro-entreprise : leurs formalités déclaratives et fiscales sont de ce fait allégées, mais compte tenu de la spécificité de chaque situation, il est utile de se faire aider par un professionnel (juriste, expert-comptable…) ou de suivre une formation dispensée par les grands organismes et dédiée aux adhérents porteurs de projets.

Enfin, depuis 2025, le diagnostic de performance énergétique (DPE) devient obligatoire pour toute nouvelle location de meublé de tourisme. Les logements classés F ou G seront progressivement interdits à la location touristique.

À compter du 1er janvier 2034, seuls les logements classés de A à D pourront être loués en meublé de tourisme (hors résidence principale du loueur).

L’absence de DPE ou la location d’un bien non conforme expose le propriétaire à une astreinte administrative de 100 € par jour de retard et à une amende pouvant atteindre 5 000€.

 

© Uni-médias – Dernière mise à jour Octobre 2025

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