Être aidant auprès d’un proche en perte d’autonomie : Les 10 réflexes du Crédit Agricole
08/10/2025 - 2 min de lecture
Rubrique : Tendances
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Être aidant auprès d’un proche en perte d’autonomie : Les 10 réflexes du Crédit Agricole
Vous aidez au quotidien, de façon récurrente ou momentanément, un proche en perte d’autonomie (maladie, vieillesse, handicap…). Voici 10 réflexes pour l’aider au mieux, tout en vous préservant. Pour vous accompagner, le Crédit Agricole vous propose quelques conseils.
Sommaire :
- Qu’est-ce que le statut d’aidant ?
- Reconnaitre le rôle d’aidant
- Obtenir le statut d’aidant
- S'informer sur sa situation d’aidant et se faire accompagner
- Partager son expérience avec d’autres aidants
- Identifier les aides financières et logistiques existantes
- Faire des travaux pour permettre le maintien à domicile de la personne aidée
- S’organiser au quotidien
- Concilier sa vie personnelle et professionnelle avec son rôle d’aidant
- Prendre soin de son proche
- Prendre soin de soi… grâce au répit de l’aidant
Qu’est-ce que le statut d’aidant ?
Selon la loi ASV, « est considéré comme proche aidant d'une personne âgée son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, un parent ou un allié, définis comme aidants familiaux, ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables, qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne. »
Cette reconnaissance du statut des proches aidant s’accompagne de plusieurs mesures destinées à les soutenir.
Dans le but de les aider à trouver des solutions pour mieux vivre leur rôle d’aidant au quotidien, les aidants peuvent aussi accéder à des modules de formation sur des thèmes comme :
- « Quand la maladie, le handicap s’immisce dans la relation au proche ».
- « Être aidant : une posture, des besoins, des attentes et des limites ».
- « La relation au quotidien avec son proche ».
- « Trouver sa place avec les professionnels ».
- « Comment s’y prendre avec son proche pour les gestes de la vie quotidienne ?
- « Comment concilier sa vie d’aidant avec sa vie personnelle et sociale ? »
Portrait-robot des proches aidants en France
- 9,3 millions de Français sont proches aidants, soit 1 personne sur 5 (source BVA – baromètre des aidants 2022 )
- 1 aidant sur 2 se considère tenir ce rôle
- 70% des aidants ont toujours une activité professionnelle
- Presque 1 aidant sur 2 (48%) teint ce rôle seul auprès de la personne aidée.
Quelques précisions au profil de ces aidants :
- 60% sont des femmes.
- 89% ont moins de 65 ans et 43% moins de 50 ans.
- 70% des aidants travaillent.
- 86% aident un membre de leur famille, dont 48% un de leurs parents.
- 74% des aidés vient encore à leur domicile.
- 50% aident un proche en situation de dépendance due à la vieillesse.
- 20% consacrent au moins 20 heures par semaine en moyenne à leur(s) proche(s).
1. Reconnaitre votre rôle d’aidant
Apporter son aide à un proche en perte d’autonomie ou en situation de dépendance, est pour certains un acte naturel. Pour autant, cette aide est une activité à part entière qui n’est pas toujours reconnue. Cette « charge » peut être très lourde et perturber la vie au quotidien. Identifier son rôle d’aidant est alors un pas important, qui permet de se poser les bonnes questions.
2. Obtenir le statut d’aidant
Obtenir le statut d’aidant permet de reconnaître officiellement l’engagement quotidien auprès d’un proche en perte d’autonomie. Cette reconnaissance ouvre droit à des dispositifs de soutien, tels que des aides financières, un droit au répit, des congés spécifiques ou encore un accompagnement par des structures locales.
Pour être reconnu comme aidant, il n’est pas nécessaire d’avoir un lien de parenté : il suffit de contribuer régulièrement à l’aide d’une personne dépendante, à titre non professionnel.
L’inscription sur le registre des aidants via une mairie, un CCAS (Centres Communaux d’Action Sociale) ou une caisse de retraite peut formaliser la reconnaissance.
3. Vous informer sur votre situation d’aidant et vous faire accompagner
Profitez des nombreux dispositifs publics ou privés existants pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans le temps. Là aussi, de nombreuses associations nationales ou locales peuvent vous aider.
4. Partager votre expérience avec d’autres aidants
Vous n’êtes pas seul en tant qu’aidant. Bénéficiez de l’expérience des millions de Français aidants, que ce soit sur les réseaux sociaux grâce aux groupes dédiés ou sur les nombreux blogs en ligne traitant ce sujet. Vous pouvez aussi échanger avec votre entourage ou celui de votre proche : voisins, commerçants...
5. Identifier les aides financières et logistiques existantes
Contactez un assistant social pour connaitre les aides, notamment financières, auxquelles vous ou votre proche pouvez prétendre pour faciliter votre quotidien.
Renseignez-vous sur les aides logistiques dont vous pouvez bénéficier : intervention d’un auxiliaire de vie, services d’aide à la personne pour le ménage, jardinage, petit bricolage…
N’hésitez pas à contacter votre conseiller bancaire qui pourra vous présenter les solutions de services à la personne proposées par Viavita, filiale du Groupe Crédit Agricole.
6. Faire des travaux pour permettre le maintien à domicile de la personne aidée
Aménagez dès que possible le domicile de la personne que vous aidez. Des travaux peuvent permettre d’adapter son logement à son état de santé et de le sécuriser : par exemple remplacer la baignoire par une douche, installer un monte-personne ou améliorer l’accessibilité à la cuisine. Il peut être intéressant de faire appel à un ergothérapeute pour réaliser un bilan du logement à aménager. Cette prestation peut être prise en charge par le régime de retraite complémentaire, renseignez-vous en amont.
7. S’organiser au quotidien
Contactez le conseiller bancaire de votre proche : un rendez-vous tripartite vous permettra de faire le point sur la gestion de son compte et de ses moyens de paiement. Si besoin, il pourra être judicieux que votre proche mette en place une procuration vous permettant de réaliser pour lui certaines opérations bancaires.
8. Concilier votre vie personnelle et professionnelle avec votre rôle d’aidant
Afin de vivre au mieux votre rôle d’aidant, il est primordial de bénéficier d’un bon équilibre entre votre vie personnelle, professionnelle et votre rôle d’aidant. Si vous êtes salarié, n’hésitez pas à échanger avec votre employeur à propos de votre situation. Vous pouvez, par exemple, bénéficier d’un congé de proche aidant : il permet de suspendre un temps votre activité professionnelle pour vous consacrer pleinement à l’aide de votre proche.
9. Prendre soin de votre proche
Aider votre proche à poursuivre ses activités physiques et mentales est possible grâce à de nombreuses associations. Des moments de détente et partage pourront être précieux pour vous deux. Renseignez-vous auprès de votre commune pour lister les loisirs et activités mis en place près de chez vous.
10. Prendre soin de soi… grâce au répit de l’aidant
Pour prendre quelques jours de repos, il existe au sein de certaines maisons de retraite ou médicalisées des possibilités de courts séjours pour les personnes dépendantes. Ce dispositif existe également pour un répit quotidien. Profitez de la présence de l’auxiliaire de vie, qui s’occupe de votre proche, pour avoir quelques heures de tranquillité pendant la semaine : afin de vous préserver, il est important de poursuivre vos activités de détente et de bien-être.
© Crédit Agricole S.A. – Dernière mise à jour Octobre 2025
Article à caractère informatif et publicitaire.
Certains produits et services mentionnés dans cet article peuvent être commercialisés par le Crédit Agricole : renseignez-vous sur leur disponibilité dans votre Caisse régionale.
La souscription à ces produits et services peut être soumise à conditions ou à la réglementation en vigueur, ainsi qu’à l’étude et à l’acceptation de votre dossier par votre Caisse régionale.
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