Les risques encourus varient selon la nature de l’investissement :
- Le risque de marché est lié à l’instabilité des cours de Bourse, qui suivent l’évolution générale de l’économie et des marchés en plus de celle de l’entreprise ;
- Le risque de liquidité traduit la difficulté à trouver un acheteur pour vendre un instrument financier à un prix souhaité à un instant donné ;
- Le risque de crédit correspond à la possibilité de défaut de l’emprunteur, par exemple dans le cas des obligations ;
- S’ajoute plus classiquement le risque de générer un revenu inférieur au revenu escompté, parce qu’aucun dividende n’est versé ou que la plus-value réalisée est faible ou négative.
Les pertes peuvent, dans certains cas, atteindre la totalité des capitaux initialement investis. C’est à vous de connaître votre profil d’investisseur et votre niveau d’aversion au risque, afin de vous fixer des limites.
Il est néanmoins possible de limiter ces risques en respectant certains principes :
- Étalez dans le temps vos achats les plus risqués, par exemple tous les mois, pour lisser les hausses et les baisses de cours et obtenir un prix moyen d’achat mieux pondéré.
- N’investissez pas une part trop grande de vos avoirs sur un seul titre, afin de répartir le risque et ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier.
- Diversifiez votre portefeuille dans des sociétés, des secteurs d'activités, des zones géographiques ou des tailles de capitalisations boursières différentes. Vous pouvez également diversifier votre portefeuille dans plusieurs classes d’actifs (actions, obligations, SCPI…)
3 points à retenir :
On n’a pas perdu tant qu’on n’a pas vendu
Il faut différencier la perte latente (valeur de votre portefeuille à une date donnée) et la perte réelle en capital (qui se matérialise au moment de la vente).
Veillez à ne pas être en situation de devoir retirer vos capitaux en période de baisse des cours, afin d’être en capacité de patienter jusqu’à l’amélioration des marchés.
Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir
Les épargnants accordent beaucoup d’importance aux rendements passés. Or, avec les fluctuations des marchés financiers, les performances, bonnes ou mauvaises, se renouvellent rarement à l’identique.
Gardez à l’esprit que les performances passées d’un placement ne peuvent vous servir à estimer son rendement futur. Les performances passées sont intéressantes si vous souhaitez avoir une idée du risque du placement, à condition qu’elles soient étudiées sur une durée suffisamment longue.
Il n’y a pas de performance élevée sans risque élevé
Les performances potentielles d’un placement sont généralement corrélées au risque qui y est associé. Lisez attentivement les informations contenues dans la documentation du produit, et méfiez-vous des offres qui vous garantissent un rendement élevé sans en présenter les risques – les arnaques existent !
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© Crédit Agricole S.A. – Août 2021
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