Tout savoir sur l’action en bourse : fonctionnement, types, achat
17/11/2025 - 3 min de lecture
Rubrique : Epargne
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Tout savoir sur l’action en bourse : fonctionnement, types, achat
Acheter des actions en Bourse, c’est participer au développement d’une entreprise que vous avez choisie et en laquelle vous croyez. En lui fournissant une partie des capitaux dont elle a besoin pour sa croissance, vous contribuez à ses performances futures et donc aux revenus que vous pourrez tirer de ce placement. Voici quelques clés utiles à connaitre avant de franchir le pas.
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L’action en Bourse : l’essentiel en 150 mots
Acheter des actions en Bourse signifie devenir propriétaire d’une partie du capital d’une entreprise et bénéficier de ses performances. Une action est un titre dont la valeur fluctue selon l’offre et la demande, influencée par la santé de l’entreprise, l’économie et l’actualité. Les gains proviennent des dividendes et des plus-values à la revente, mais sont soumis à une fiscalité spécifique selon le support.
Il existe plusieurs types d’actions : cotées ou non cotées, au porteur ou nominatives, et des mécanismes comme les actions gratuites et les stock-options.
Investir en Bourse permet d’obtenir un rendement potentiellement élevé, mais comporte des risques (marché, liquidité, change, concentration). Pour acheter, il faut ouvrir un compte-titres, un PEA ou une assurance vie via une banque ou un courtier. L’achat s’effectue sur un marché boursier, avec des choix à faire selon son profil et ses objectifs.
Pour plus de détails ou compléments, lisez l’article complet !
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Sommaire :
- Définition et fonctionnement d’une action en Bourse
- Différents types d’actions en Bourse
- Exemple d’investissement en actions
- Pourquoi acheter des actions ?
- Comment acheter des actions en Bourse ?
- Vendre des actions en Bourse
Définition et fonctionnement d’une action en Bourse
Une action est un titre de propriété sur le capital d’une entreprise, qu’elle soit cotée en Bourse ou non.
Qu’est-ce qu’une action en Bourse ?
Pour trouver les capitaux nécessaires au financement de son développement (nouveaux produits, marchés étrangers, emploi…), l’entreprise émet des actions qui correspondent chacune à une fraction de son capital.
Elle les vend en Bourse à des investisseurs, qui, en devenant actionnaires, sont financièrement associés à son devenir.
Fonctionnement d’une action
Le cours d’une action varie en permanence en fonction de l’offre et de la demande.
- Lorsqu’il y a plus d’acheteurs que de vendeurs, son prix augmente.
- Si en revanche les vendeurs deviennent plus nombreux, son prix baisse.
C’est cette variation du cours à la hausse ou à la baisse qui fait qu’au final vous réalisez des plus-values ou des moins-values lorsque vous vendez vos actions.
Les raisons qui peuvent pousser un investisseur à acheter ou vendre sont tout d’abord les perspectives de l’entreprise :
- Peut-elle prospérer et faire croitre son chiffre d’affaires ? C’est alors intéressant d’investir car cette croissance va générer des profits. Et plus les bénéfices seront importants, plus l’action sera recherchée et plus son cours va augmenter.
- Ou au contraire, la société va-t-elle connaître des difficultés ? Elle risque alors d’être sanctionnée par les investisseurs qui recherchent des placements plus prometteurs. Il devient alors préférable de vendre en prévision d’une baisse future des cours.
Viennent ensuite l’orientation globale de l’économie et l’actualité financière ou politique car elles sont susceptibles d’influer sur la situation propre de l’entreprise et faire varier le cours de son action.
Une action peut également rapporter à son investisseur grâce aux dividendes, c’est-à-dire à la partie du bénéfice reversée annuellement aux actionnaires. La distribution de dividendes est nécessairement liée à la réalisation de bénéfices par l’entreprise mais n’est en aucun obligatoire.
Fiscalité des actions
Les dividendes et/ou les plus-values réalisées lors de la revente d’un titre sont imposables au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) au taux de 30%.
Ce taux global intègre :
- l’impôt de 12,8%,
- et les prélèvements sociaux qui s’élèvent à 17,2%.
Mais si le taux du PFU n’est pas intéressant pour le contribuable parce que son taux d’imposition sur les revenus est faible, il a toujours la possibilité d’opter pour l’imposition progressive au barème de l’impôt.
Vous aimerez aussi : L'essentiel à savoir sur les dividendes
À noter :
- Les dividendes reçus doivent être déclarés l’année suivante pour leur montant brut.
- Une fiscalité spécifique s’applique aux actions lorsqu’elles sont détenues dans le cadre d’un Plan d’épargne en actions (PEA).
Si vous sortez des titres ou des espèces du PEA après le 5e anniversaire de votre plan, vos gains ne sont pas imposés. Vous devrez en revanche vous acquitter des prélèvements sociaux (17,2 %).
En cas de retrait avant le 5e anniversaire du plan : les gains sont soumis au PFU au taux global de 30 %.
Vous n’avez pas de PEA ? Rencontrez votre conseiller Crédit Agricole pour échanger avec vous sur ce que vous souhaitez mettre en place pour investir en Bourse. Il pourra vous ouvrir votre Plan Epargne en Actions si besoin.
Différents types d’actions en Bourse
Différentes façons d’acheter des titres existent, et dépendent de votre appétence ou implication que vous souhaitez dédier pour gérer votre portefeuille en Bourse.
Les actions au porteur
Elles sont achetées via un établissement financier (banque, courtier, assureur). C’est la solution la plus répandue.
Cela implique que :
- Votre nom apparaît dans les registres tenus par l’intermédiaire financier, et non dans les comptes des sociétés qui ont émis ces titres.
- Vous restez donc anonyme auprès de ces entreprises qui ne peuvent pas vous envoyer directement une information complète et précise sur ses activités et résultats.
- Elles ne pourront pas non plus vous convoquer personnellement aux assemblées générales (AG).
- Vous devrez consulter par vous-même l'information qu'elle diffuse (site internet, communiqués, rapport annuel, etc.).
En échange de la conservation de vos actions dans ses livres, votre établissement financier peut vous facturer des droits de garde.
À lire également : L’essentiel à savoir sur les frais boursiers : courtage et droits de garde
Les actions au nominatif
Elles sont achetées directement auprès d’entreprises cotées :
- Vous êtes inscrits dans les comptes tenus par la société, et vos coordonnées sont connues de la société.
- Elles vous transmettent directement des informations fiables et de qualité (rapports annuels, lettres actionnaires, etc.).
- Vous recevez les convocations aux assemblées générales directement chez vous.
- Vous pouvez également profiter de programmes de fidélité attractifs.
La valeur de l’action, son dividende et son comportement sont identiques dans ces deux cas précédents. Par ailleurs toutes les entreprises cotées n’autorisent pas la détention d’actions nominatives.
Les actions cotées
Les actions cotées sont les actions qui sont échangées sur un marché financier officiel - la Bourse -, et qui bénéficient donc d’une cotation boursière.
- Elles respectent les règlements fixés par la bourse sur laquelle elles sont proposées.
- Leurs cours sont publiés et consultables à tout moment sur les sites internet spécialisés.
Les actions cotées sont émises par les entreprises nationales et internationales disposant d’une visibilité et d’une notoriété importantes qui facilitent la constitution d’un actionnariat.
À lire également : Les différentes formes de titres et actifs financiers
Les actions non cotées
Les actions non cotées sont échangées en dehors du marché financier. Le propriétaire doit trouver lui-même un acheteur pour ses titres.
- Ces actions concernent plutôt des titres de TPE (Très Petite Entreprise), de PME (Petite et Moyenne Entreprise) et de ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire).
- Les actionnaires de ces structures sont généralement les dirigeants propriétaires ou des membres de leur famille qui ne souhaitent pas « ouvrir » le capital de leur entreprise à des investisseurs extérieurs afin de préserver leur indépendance.
NB : Les actions non cotées sont uniquement nominatives.
Les actions gratuites
L'attribution d'actions gratuites est l'opération par laquelle une entreprise donne une partie de ses propres actions à ses salariés ou à ses dirigeants. C'est une forme de rémunération complémentaire pour motiver et fidéliser certains salariés.
L'entreprise et les bénéficiaires doivent respecter la procédure prévue par la loi :
- Le salarié ne devient pas immédiatement propriétaire des actions. Il faut obligatoirement qu'un temps s'écoule entre la date d'attribution et la date à laquelle il en devient propriétaire. C’est la période dite « d'acquisition ». Sa durée légale minimale est d'un an (sauf en cas d'invalidité du salarié).
- L'entreprise peut fixer librement une période de conservation des actions. Le salarié ne peut pas les vendre avant la fin de cette période, même s'il en est devenu propriétaire à la fin de la période d'acquisition.
Important : Le cumul de la période d’acquisition et de la période de conservation ne peut pas être inférieur à 2 ans. Un salarié ne peut donc pas revendre les actions gratuites reçues de son entreprise avant l'expiration du délai de 2 ans à partir de la date d'attribution.
Les stock-options ou options sur titres
Les stock-options sont également un mécanisme de rémunération différée, utilisé par les entreprises cotées ou non cotées pour attirer et fidéliser leurs salariés clés en les associant aux résultats.
Les options sur titres (autre appellation en français) permettent dans un premier temps au salarié d'acheter des actions de l'entreprise à un prix fixé à l'avance et généralement avantageux pour lui.
Lorsque plus tard, il souhaite les vendre, si la valeur des titres détenus est supérieure à la valeur d’acquisition, il réalise une plus-value de cession.
Exemple d’investissement en actions
Vous achetez 100 actions d’une entreprise au prix de 20 euros l’action, pour un coût d’investissement total de 2 000 euros.
Au cours de l’année, l’entreprise verse des dividendes de 2 euros par action, soit 200 euros au total. Et au bout de cette même année, le prix des actions a atteint 23 euros par action.
Vous décidez de vendre vos 100 actions et vous récupérez un total de 2 300 euros. Vous réalisez donc une plus-value de 300 euros (2300 euros – 2 000 euros).
Votre taux de rendement total (dividende + plus-value) est de 25 % (200 euros + 300 euros) / 2 000 euros x 100).
Pour obtenir le rendement net, il faudra déduire de ce montant les frais de transaction à l’achat et à la vente qui vous sont facturés par votre intermédiaire financier ainsi que les impôts prélevés.
Pourquoi acheter des actions ?
C’est d’abord le moyen de bénéficier des performances sur le long terme du marché actions.
Selon une étude réalisée 2023 de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) concernant les performances comparées de placements sur 40 ans, les placements actions arrivent en tête avec 15,1% de rendement annualisé en moyenne et avec une inflation moyenne de 2,1% par an. Viennent ensuite avec 11,8% les placements fonciers, 10,8% les logements parisiens, 9,4% les OPCI, 8,3% les SCPI. Sur cette période, l’assurance vie se place 6e avec 6,6% de rendement. Viennent ensuite les obligations (4,5%), le Livret A (3,8%) et l’or (3,2%).
Avantages des actions en Bourse
Être actionnaire, c’est aussi pouvoir soutenir les entreprises que vous considérez apporter un service innovant, répondre à une problématique qui vous importe, ou encore dynamiser l’emploi de votre région etc.
Ensuite, le statut d’actionnaire vous confère 2 droits principaux :
Percevoir des dividendes lorsque la société en distribue
Pour rappel, les dividendes sont une rémunération annuelle versée par l’entreprise à ses actionnaires. Leur montant dépend des bénéfices réalisés mais également de la politique de l’entreprise.
- Les grandes entreprises arrivées à maturité ont souvent un cours de bourse assez stable.
- Elles versent régulièrement des dividendes importants pour attirer les investisseurs en compensant le potentiel de plus-value plus limité de leurs actions.
À l’inverse, les jeunes entreprises préfèrent réinvestir leurs bénéfices dans le financement de leur croissance et versent peu ou pas de dividendes. En revanche leur cours de bourse offre un potentiel de plus-value beaucoup plus important.
Ces différences sont à prendre en compte dans vos choix de titres : privilégier la stabilité des cours et les dividendes importants (c’est ce qu’on appelle un investissement « de bon père de famille ») ou investir dans des actions à fort potentiel de plus-value mais sans distribution de dividende régulier ? Vous pouvez bien sûr mixer les 2 approches pour répartir les sources de revenus.
Influer sur la politique générale de l’entreprise
Vous influez sur l’entreprise en votant lors des Assemblées Générales des Actionnaires. Vous disposez d’autant de voix que vous possédez d’actions ayant le droit de vote.
En tant que copropriétaire de l’entreprise, cela vous permet de donner votre avis sur les décisions clés proposées par les dirigeants. C'est également un moment d'échanges et de dialogue privilégié avec ses dirigeants pour mieux percevoir la réalité de l’entreprise.
Actions : quels sont les risques ?
S’il est avéré que les actions offrent des espérances de gain plus fortes que pour d’autres placements, la contrepartie en est un niveau de risque de perte en capital supérieur.
Quels sont alors les risques potentiels ?
- Un risque de marché : il réside dans la fluctuation incertaine du cours de l’action que vous achetez.
Si vous avez acheté dans un marché haussier et que vous devez vendre dans un marché baissier, vous allez perdre tout ou partie de votre capital. Dans la mesure du possible, essayez d’acheter dans un marché baissier et à de vendre dans un marché haussier.
- Un risque de liquidité : il désigne la vitesse avec laquelle un actif peut être converti en cash.
Pour une action, cela signifie qu’il s’agit d’une entreprise pour laquelle il y a peu d’échanges et donc une difficulté à trouver des acheteurs du jour au lendemain lorsqu’on souhaite vendre. Ça peut être souvent le cas notamment pour les actions non cotées.
- Un risque de change : il est dû à la fluctuation du cours de la devise dans laquelle est fait l’investissement par rapport à la devise de référence.
Par exemple si un investisseur français achète des actions américaines dont le cours augmente de 9% et que dans le même temps le dollar s’est apprécié de 10 % par rapport à l’euro, il aura perdu 1%.
- Un risque de concentration : il réside dans le fait de concentrer ses investissements sur un seul titre, secteur ou pays car lors de turbulences, vous pouvez perdre une partie importante de votre capital puisque d’autres secteurs ou actifs mieux portants ne pourront pas venir compenser les pertes subies. Pour éviter cela, il convient de veiller à bien diversifier votre portefeuille sur plusieurs titres, classes d'actifs, secteurs, devises et pays différents, qui ne sont pas en corrélation les uns avec les autres.
À lire également : Opération Sur Titres : définition, fonctionnement et types
Comment acheter des actions en Bourse ?
Pour acheter des actions, vous devez d’abord ouvrir un « réceptacle » (ou « support ») dans lequel loger les titres acquis. Pour cela :
- contactez un établissement financier (banque traditionnelle, banque en ligne, courtier),
- et choisissez une ou plusieurs des enveloppe(s) fiscale(s) prévues à cet effet, en fonction de votre situation et de vos objectifs : un compte-titres, un PEA, un PEA - PME, un PEA Jeunes ou une assurance vie.
Vous aimerez aussi : Quelle enveloppe fiscale choisir pour investir en bourse ?
Chacune de ces enveloppes possède ses propres caractéristiques en matière de conditions de détention, de titres éligibles et de fiscalité.
N’oubliez pas que la fiscalité, sans en être le cœur, sera un élément clé de votre stratégie d’investissement et du rendement de votre portefeuille. Notez également qu’une fiscalité allégée s’accompagne généralement de contraintes de détention plus fortes. Il vous faudra donc bien peser le pour et le contre de chaque solution.
Vous débutez en Bourse ? N’hésitez pas à rencontrer votre conseiller Crédit Agricole pour étudier avec lui les solutions les plus adaptées pour vous, et en fonction du profil de risque que vous êtes prêt à assumer. Mieux vaut être accompagné au début pour bien comprendre les enjeux et les risques que de se lancer seul.
Le compte-titres ordinaire (CTO)
C’est l’enveloppe la plus souple pour investir en bourse. Le CTO a l’avantage de pouvoir accueillir tous les types de titres accessibles à un investisseur individuel : actions, obligations, Organisme de Placement Collectif (OPC), ou encore produits dérivés (swaps, futures, options…) et matières premières (comme l’or, le pétrole, le blé…).
Il n’y a pas de plafond, et vous pouvez ouvrir autant de comptes-titres que vous le souhaitez, quel que soit votre âge.
Vous pouvez effectuer librement vos achats ou ventes à tout moment. Il n’y a aucune limitation de versements ni d’encours global.
Ce support ne comporte néanmoins aucun avantage fiscal. Vous êtes nécessairement soumis à l'imposition sur la totalité de vos revenus de valeurs mobilières.
Plan d’épargne en actions (PEA)
Cette enveloppe fiscale est constituée d’un compte-titres ordinaire et d'un compte-espèces (débité lors des achats de titres, et crédité lors des ventes ou des versements de dividendes).
Le PEA permet aux personnes domiciliées fiscalement en France de se constituer un portefeuille de titres de sociétés cotées ou non cotées, ou de Sicav et FCP investis en actions françaises et européennes.
Vous ne payez alors aucun impôt sur les plus-values réalisées ou sur les dividendes perçus. Seuls les prélèvements sociaux sont appliqués.
Pour bénéficier de cet avantage fiscal, vous devez détenir votre PEA au moins 5 ans. En cas de retrait avant 5 ans, le gain réalisé est soumis aux règles d’imposition classiques.
Le montant total des versements d'espèces pour acheter les titres ne peut excéder 150 000 euros, mais le montant des avoirs détenus au sein du PEA n’est pas limité, ce qui fait qu’en cas de plus-values, sa valeur peut être supérieure à 150 000 euros.
Il est impossible de transférer dans votre PEA des titres provenant d’une autre enveloppe (par exemple CTO). Seuls les titres acquis par le biais du compte-espèces attaché au PEA sont autorisés.
À noter : Pour les jeunes âgés de18 à 25 ans et rattachés au foyer fiscal de leurs parents, il existe le PEA Jeune qui leur permet de se familiariser avec les marchés financiers. Ils peuvent y verser jusqu'à 20 000€ et la fiscalité est la même que celle du PEA classique.
Vous aimerez aussi : Les différences entre un compte-titres ordinaire et un PEA
Plan d’épargne en actions - PME (PEA - PME)
Le PEA - PME est le petit frère du PEA. Il est exclusivement destiné au financement de PME et ETI européennes. Il est complémentaire du PEA : il est possible de cumuler les 2 enveloppes fiscales dans la limite d’un plafond mutualisé de 225 000 euros.
Le PEA et le PEA-PME sont dotés des mêmes avantages fiscaux : au-delà de la 5e année, les gains sont nets d’impôts (hors prélèvements sociaux).
Contrat d’assurance vie
Il est possible d’investir sur les marchés boursiers dans un contrat d’assurance vie au travers « d’unités de compte ». Leur valeur variant en fonction de l’évolution des marchés, elles vous permettent de viser un meilleur rendement que le fonds en euros de l’assurance vie, à condition d’accepter un risque de perte en capital.
Elles permettent d'investir sur des supports financiers très variés, comme des actions ou encore de fonds communs de placement (Sicav et FCP, SCPI...). Vous bénéficiez bien entendu de la fiscalité spécifique de l’assurance vie.
Une fois votre compte-titres ou votre PEA souscrit, vous devrez effectuer un passage d’ordre auprès de votre intermédiaire financier. Concrètement, il s’agit de donner un ordre d’achat sur un titre donné, précisant le nombre d’actions que vous voulez acheter et à quel prix.
À lire également : Acheter et vendre des actions : comment et quand le faire ?
Lire le cours d’une action en Bourse
Pour vous renseigner sur le cours de vos actions, vous pouvez consulter le site web de la bourse où l’entreprise est répertoriée (Euronext, Nasdaq…) et effectuer une recherche, ou vous rendre sur le site transactionnel de votre intermédiaire financier.
Dans la majorité des cas, les actions ont un libellé qui reprend le nom de la société cotée.
L'identification des actions est garantie par un code ISIN (International Securities Identification Numbers) composé de 2 lettres (FR pour France) et de 10 chiffres et par un code « mnémonique » qui reprend les premières lettres du nom de la Société.
Pour les titres les plus échangés, les cotations sont opérées en continu au cours de la séance de Bourse. Pour les autres, le cours est fixé une à deux fois par jour.
Où acheter des actions ?
Vous pouvez les acheter en Bourse, qui est la place sur laquelle vendeurs et acheteurs réalisent les transactions de cette classe d’actif.
Chaque pays dispose de sa propre place boursière.
En France, il s'agit d’Euronext Paris. Les règles régissant son fonctionnement ont été établies sous le contrôle de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). On y trouve des sociétés françaises mais aussi internationales.
Les actions sont disponibles sur le marché primaire ou sur le marché secondaire.
- Le marché primaire est le « marché du neuf ». C'est celui où sont émis et souscrits les nouveaux titres émis par les entreprises. On y trouve donc les introductions en bourse et les augmentations de capital.
- Une fois l’émission de ces nouveaux titres terminée, ils deviennent négociables sur le marché secondaire, qui est en quelque sorte le « marché de l'occasion ». C’est le marché sur lequel s’effectuent la majorité des transactions.
Vous pouvez réaliser vos achats sur la plateforme internet de votre intermédiaire financier (courtier ou banque) depuis votre ordinateur ou sur son appli depuis votre smartphone. C’est le moyen le plus simple et le moins cher de passer ses ordres. Vous pouvez en outre accéder aux cotations en temps réel, à des outils d'aides à la décision ou encore à des points d’information sur l’évolution des marchés etc.
Vous êtes clients Crédit Agricole ? Sachez que vous pouvez suivre les cours de bourse directement sur votre smartphone, via l’application CA Bourse. Vous pouvez également passer des ordres, suivre votre portefeuille, ou accéder à des outils d’aide à la décision.
Quelles actions acheter ?
Il n’y a aucune réponse toute faite. Cela dépend avant tout de plusieurs critères propres à chacun : le niveau de risque que l’on est prêt à accepter, sur quelle durée et avec quels objectifs de gains.
Une fois ce profil d’investissement réalisé, il est indispensable de se renseigner sur la santé financière et sur les perspectives futures de l’entreprise que vous ciblez, car ce sont ces informations qui déterminent le prix du titre, sa valeur future et le niveau de risque qui lui est associé.
Pour sécuriser au maximum votre investissement, vous avez intérêt à sélectionner les entreprises qui présentent des avantages concurrentiels durables source de rentabilité sur la durée.
Ces éléments d’information sont gratuitement disponibles pour les sociétés cotées, qui ont l’obligation de les mettre à disposition du public.
Pour optimiser les revenus de votre portefeuille, vous pouvez intégrer des actions dites « de bon père de famille » c’est-à-dire émise par une entreprise aux fondamentaux solides, souvent leader dans son secteur, dont la croissance est régulière et pour laquelle la volatilité du titre est modérée. Ces sociétés génèrent des bénéfices stables et versent régulièrement des dividendes. En résistant mieux aux aléas des marchés financiers et en offrant des revenus réguliers, ce type de valeurs favorise la croissance de votre portefeuille sur le long terme.
À lire également : Définir son profil d’investisseur grâce à un questionnaire
Vendre des actions en Bourse
Vous souhaitez vendre vos actions pour sécuriser vos gains, limiter vos pertes ou encore réallouer votre capital sur des titres plus « porteurs » ?
Pour vendre vos actions, il vous suffit de vous rendre sur le site transactionnel de votre intermédiaire financier, de vous rendre dans la rubrique « passer un ordre », de sélectionner « vendre » en indiquant la quantité de titres que vous voulez céder, à quel prix, et dans quel laps de temps.
Pour rappel, la différence entre le prix auquel vous avez acheté vos actions et le prix auquel vous les avez vendues est la plus-value si leur prix de vente est supérieur au prix d’achat, ou la moins-value dans le cas contraire.
N’oubliez pas que chaque transaction, à la vente comme à l’achat, va induire des frais financiers supplémentaires selon les tarifs appliqués par votre intermédiaire financier.
© Crédit Agricole SA – Novembre 2025
Article à caractère informatif et publicitaire.
Certains produits et services mentionnés dans cet article peuvent être commercialisés par le Crédit Agricole : renseignez-vous sur leur disponibilité dans votre Caisse régionale.
La souscription à ces produits et services peut être soumise à conditions ou à la réglementation en vigueur, ainsi qu’à l’étude et à l’acceptation de votre dossier par votre Caisse régionale. Accédez au détail de ces produits et services en cliquant sur les liens hypertexte prévus à cet effet dans la présente page Internet.
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