CONTRÔLER LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE
Principal poste de dépense dans une copropriété s’il est collectif, le chauffage représente quasiment 25% des charges d’un immeuble. Les vieux bâtiments mal isolés sont bien sûr les plus mal lotis... Quelques recommandations pour mieux maîtriser la consommation énergétique de votre bâtiment :
- faire contrôler et entretenir régulièrement le système de chauffage collectif (c’est obligatoire, au moins une fois par an) pour en maximiser le rendement
- optimiser le fonctionnement de votre chaudière : régler l’appareil à une température constante, réguler le temps de chauffage, etc
- examiner les contrats de fourniture et d’entretien (ancienneté, tarifs) pour éventuellement les mettre en concurrence ; vérifier s’ils sont bien adaptés à la taille à la copropriété, car ils sont parfois surdimensionnés par rapport aux besoins réels de la copropriété
- envisager des travaux de rénovation énergétique (exemple : isolation des façades de l’immeuble)
- éviter le gaspillage dans les parties communes : installer une minuterie pour la lumière, penser à bien fermer les portes en hiver, etc. Et pourquoi pas, sensibiliser votre voisinage, par exemple à l’aide d’un affichage courtois dans les parties communes
METTRE EN CONCURRENCE RÉGULIÈREMENT LES PRESTATAIRES DE SERVICE
Demandez à votre syndic de mettre les prestataires de la copropriété en concurrence (nettoyage des parties communes, élagage, ascensoriste, etc.). C’est l'occasion de décrocher de meilleurs tarifs, mais aussi de faire baisser le prix de certains contrats existants. Cette mise en concurrence vous permettra par exemple de supprimer des services d’entretien inutiles au profit de services qui ne nécessitent que des interventions ponctuelles.
De la même façon, il est recommandé de remettre en concurrence tous les 3 à 5 ans le contrat d’assurance multirisques immeuble, surtout si le taux de sinistralité de votre immeuble est bas.
Autre solution : faire par vous-même ! Vous habitez dans une petite copropriété où tout le monde s’entend bien ? L’entretien de petits espaces verts ou encore le nettoyage de parties communes n’est pas insurmontable si chacun est prêt à participer ! Avec à la clé, des économies non négligeables.
NÉGOCIER LES HONORAIRES DE SYNDIC
Le coût moyen d’un syndic professionnel en France se situait entre 120 et 250€ (340€ à Paris) par lot et par mois en 2018 (source : Syneval). Et depuis quelques années, avec la multiplication des dispositions devenues obligatoires dans le cadre de la loi ALUR, alourdissant le métier de syndic, le montant des prestations subissent de fortes hausses, allant jusqu’à 20% par an dans certaines grandes villes.
Mais tous les 3 ans, le conseil syndical a l’obligation de mettre en concurrence plusieurs projets de contrat de syndic avant la tenue de l’assemblée générale. Le contrat type désormais imposé par la loi ALUR facilitant la comparaison des contrats de syndic, le syndicat des copropriétaires peut négocier plus facilement les frais de gestion de la copropriété.
CHANGER DE SYNDIC
Votre syndic n’est pas prêt à faire d’efforts ? Alors il est peut être temps d’en changer. Voici comment faire :
Une autre possibilité : opter pour le syndic en autogestion (ou syndic bénévole). Ce choix permet à la copropriété d’économiser le montant non négligeable des honoraires de syndic. Mais attention, l’autogestion d’immeuble est plutôt adaptée aux petites copropriétés, avec un conseil syndical motivé et impliqué. Ce rôle suppose des responsabilités juridiques et la prise en charge des tâches de gestion de la résidence.
BAILLEURS : NE PAS OMETTRE LES CHARGES RÉCUPÉRABLES AUPRÈS DU LOCATAIRE
Si vous êtes bailleur, vous pouvez récupérer auprès de votre locataire une partie des charges liées au bien que vous louez. La liste de ces charges récupérables est fixée par le décret du 26 août 1987, mais aussi par de nombreuses décisions de jurisprudence. Il s’agit notamment :
- des frais d’entretien courant et de petites réparations dans les parties communes de l’immeuble qui profitent au locataire :
- nettoyage
- entretien des espaces verts
- entretien de l’ascenseur
- ainsi que des taxes locatives :
- enlèvement des ordures ménagères
- balayage
- redevance d’assainissement, etc
Bien sûr, le montant des charges récupérées par le propriétaire bailleur, doit être justifié (factures, etc.).
Pour en savoir plus : Découvrez Cotoit, le syndic en ligne, filiale de Crédit Agricole Centre Loire
* Source : Enquête ELABE pour le Crédit Foncier : “les Français et la Copropriété”, novembre 2018
© Cotoit – Septembre 2019
Article à caractère informatif et publicitaire.
Les informations présentes dans cet article sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité du Crédit Agricole ; elles n’ont en aucun cas vocation à se substituer aux connaissances et compétences du lecteur. Il est vivement recommandé de solliciter les conseils d’un professionnel.