Également appelés trackers, les ETF pour « Exchange Traded Funds » (littéralement « fonds négociables en Bourse ») sont des fonds qui ont pour objectif de reproduire le plus fidèlement possible la performance d’un indice : il peut s’agir d’un indice de marché représentatif d’une zone géographique (par exemple, un indice national tel que le CAC 40, un indice européen…), d’un secteur d’activité (banque, énergie, automobile…) ou d’un indice dit de style (valeurs de croissance, petites et moyennes capitalisations, valeurs décotées…). Leur portefeuille est investi de manière à ce que sa composition reflète la composition de l’indice. De ce fait, les ETF permettent, en une seule transaction, d’obtenir un portefeuille diversifié. À la différence des autres fonds (Sicav et Fonds communs de placement), les ETF sont cotés en Bourse en continu et négociables comme des actions. Ils sont donc plus liquides que les parts de fonds traditionnels.
QUELS FRAIS ?
En outre, ils sont peu gourmands en frais : il n’y a ni droits d’entrée, ni droits de sortie et les frais de gestion, directement déduits de la valeur liquidative, sont moins élevés que ceux facturés pour des fonds « activement » gérés : entre 0,05% et 0,30% pour les premiers contre 2% en moyenne pour les derniers. Par exemple, avec un ETF CAC 40, l’investisseur n’achète qu’une part - donc engage une somme moins importante - mais se retrouve investi dans 40 sociétés différentes. Cela lui revient moins cher que de passer 40 ordres d’achat sur 40 actions et lui permet d’économiser sur les frais de transaction.
QUEL RISQUE ?
Investir en ETF évite d’avoir à composer son portefeuille valeur par valeur, ce qui demande du temps et un minimum de compétence. En principe, le risque est celui de l’indice sur lequel l’ETF repose. Par exemple, dans le cas d’un ETF répliquant un indice « actions », le risque de perte est similaire à celui d’un investissement en direct sur l’ensemble des actions entrant dans la composition de l’indice de référence. Toutefois, certains ETF peuvent adopter une gestion plus active, répliquer des indices complexes ou utiliser l’effet de levier pour démultiplier leurs gains. Ils sont plus difficiles à appréhender pour un profane.
QUELLE FISCALITÉ ?
De nombreux ETF « actions » ont été formatés pour être logés dans un PEA et bénéficier du régime fiscal attractif de celui-ci. S’ils sont logés sur un compte-titres ordinaire, leur fiscalité est identique à celles des autres fonds : les produits et plus-values sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30%, incluant 17,2% de prélèvements sociaux.
© Nathalie Cheysson-Kaplan – Uni-médias – Novembre 2022
Article à caractère informatif et publicitaire.