CONSEIL N°1 : PRENDRE UNE AIDE À DOMICILE
L’aide à domicile permet non seulement le maintien à la maison de la personne dépendante mais contribue aussi à stimuler ses facultés physiques et mentales pour freiner au maximum l’évolution de la perte d’autonomie.
L’aide à domicile permet :
- D’être assisté dans les tâches quotidiennes,
- De stimuler les fonctions motrices et cognitives,
- De lutter contre la solitude,
- De limiter certaines chutes et la perte d’autonomie qui en résulte.
CONSEIL N°2 : AMÉNAGER LE LOGEMENT
En cas de perte d’autonomie d’un proche, il peut être judicieux de vous interroger sur l’agencement de son logement : celui-ci est-il encore adapté ? Quelles sont les pièces de la maison qui présentent de forts risques de chute ou d’accident domestique ?
Quelques aménagements simples peuvent suffire comme une barre de soutien pour se relever des toilettes par exemple.
Si la salle de bain comporte une baignoire, peut-être faut-il la changer au profit d’une baignoire à porte ou même d’une douche. Par exemple, une douche à l’italienne est de plain-pied, ce qui limite les risques de chute.
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CONSEIL N°3 : RESTER ACTIF
Si l’un de vos proches se retrouve dans une situation de perte d’autonomie, il est important de l’aider et de l’entourer mais sans pour autant l’infantiliser. Pas question de tout faire à sa place s’il en est physiquement encore capable.
Encouragez-le à sortir un peu tous les jours voire même à pratiquer une activité physique douce. Tout ce qui lui permettra d’entretenir sa mobilité et son tonus musculaire est bénéfique.
Il est également important de le stimuler intellectuellement : lire un livre, l’emmener voir un film au cinéma, faire des sudokus ou des mots croisés, ou tout simplement discuter avec une autre personne afin d’entretenir et de stimuler sa mémoire.
Si la personne vit encore chez elle, elle peut éventuellement s’inscrire aux activités proposées par les clubs de sa ville. Si elle est en maison de retraite ou en Ehpad, encouragez-la à participer aux activités proposées par les équipes.
CONSEIL N°4 : MENER UNE VIE SAINE
Se maintenir dans une routine active est essentiel pour retarder l’évolution d’une perte d’autonomie : se forcer à se lever le matin, à faire le tour du quartier, à sortir faire des courses, etc.
L’alimentation joue un rôle clé suite à une perte d’autonomie : manger équilibré, régulièrement et en quantité suffisante est très important pour apporter au corps l’énergie dont il a besoin.
Enfin, il est nécessaire de prendre soin de votre sommeil pour aider votre corps à bien récupérer de la fatigue accumulée. Plus que la quantité, c’est la qualité du sommeil qui vous aidera à vous sentir en meilleure forme, privilégiez un endroit calme et frais pour vous reposer tout en tentant de vous coucher à heure fixe avant minuit. Par ailleurs, pour avoir un sommeil réparateur, il est conseillé d’éviter les boissons énergisantes ou alcoolisées le soir.
CONSEIL N°5 : VEILLER À BIEN S’HYDRATER
Avec l’âge, la sensation de soif disparaît, en même temps que la déshydratation survient plus rapidement. Il faut donc que la personne (âgée) prenne l’habitude de boire sans attendre d’avoir soif, et ce plusieurs fois par jour.
Boire systématiquement à certains moments – une grande tasse de thé le matin par exemple, ou utiliser une bouteille que l’on remplit le matin avec l’objectif de la vider avant le soir - fait partie des quelques astuces que la personne peut mettre en place pour être sûre de bien s’hydrater. Il existe même des verres connectés capables de mesurer les quantités bues dans la journée !
CONSEIL N°6 : ADOPTER UN ANIMAL
Les spécialistes du troisième âge recommandent, par exemple, d’adopter un animal comme un chien : celui-ci force la personne, si elle est en capacité, à sortir plusieurs fois par jour pour le promener, à rester connectée à la réalité – penser à nourrir l’animal, anticiper les achats de croquettes ou le prochain vaccin chez le vétérinaire, etc.
De plus, la présence de l’animal apporte un vrai soutien affectif à la personne atteinte d’une perte d’autonomie et l’aide à rompre son isolement.
Bien conscient des bienfaits de la présence animale sur les personnes âgées, certains établissements adoptent des chiens ou autorisent leurs résidents à adopter un animal, à condition qu’ils soient capables de s’en occuper seuls.
CONSEIL N°7 : DEMANDER L’APA
La survenue d’une dépendance entraîne des changements dans la vie de la personne âgée – aménagement du logement, recours à l’aide d’une tierce personne, etc. – qui ont un impact financier.
Pour l’aider à y faire face, vous pouvez vous renseigner sur les aides auxquelles elle a éventuellement droit.
Ainsi une Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) peut lui être versée sous certaines conditions d’âge et de perte d’autonomie : « l’APA à domicile » pour payer tout ou partie des dépenses nécessaires à son maintien à domicile, ou « l’APA en établissement » pour payer une partie du tarif dépendance de l’établissement médico-social dans lequel elle est hébergée.