La France compte aujourd’hui près de 12 millions de personnes de plus de 65 ans, dont un quart vivent seules, à la suite d’un divorce, du décès de leur conjoint(e) ou de l’éloignement de leur famille(1). Alors, pour éviter de se retrouver isolés, les jeunes séniors sont de plus en plus nombreux à avoir recours... à la colocation ! Partout en France, des associations leur permettent de se rencontrer afin d’envisager la vie à plusieurs. Face au nombre de jeunes retraités avec de petits revenus et à la flambée des prix de l’immobilier dans la plupart des villes, cela permet de faire d’importantes économies. Conséquence : chacun des colocataires voit son pouvoir d’achat augmenté. Ce qui autorise une amélioration sensible de sa qualité de vie. Surtout, cela permet de lutter contre le mal du siècle, qui par ailleurs touche toutes les générations : la solitude.
AVEC LA COLOCATION INTERGÉNÉRATIONNELLE, TOUT LE MONDE EST GAGNANT !
Alternative, elle aussi de plus en plus plébiscitée, la colocation intergénérationnelle. Pour mieux comprendre le phénomène, quelques chiffres suffisent : selon l’Insee(2), avec en moyenne 91m² à leur disposition, les plus de 65 ans disposent de deux fois plus de surface que les moins de 50 ans. Dans le même temps, les moins de 30 ans éprouvent de plus en plus de difficultés à se loger (explosion des loyers dans les grandes villes, coût de la vie en constante augmentation...). Il n’en fallait pas plus pour de nombreuses associations – mais aussi des bailleurs sociaux – décident de faciliter la cohabitation entre ces deux tranches d’âge. Une mixité qui, au final, se montre fructueuse : l’étudiant n’a plus besoin d’enchaîner les petits boulots pour se loger tandis que pour le jeune sénior, la notion de solitude n’est plus qu’un lointain souvenir !
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L’ENTOURAGE FAMILIAL, LA CLÉ DU BONHEUR
Selon une étude menée par TNS Sofres(3), la moitié des personnes âgées de 55 ans et plus estiment que le fait de vivre à proximité de son entourage familial et amical permet d'avoir le moral au beau fixe.
Or, depuis plusieurs années, une nouvelle tendance a fait son apparition, à savoir vivre dans la même bâtisse que ses parents mais profiter, enfants comme parents, d’un logement séparé et correctement différencié. Une solution qui, en plus de faciliter l’accès à la propriété permet également aux enfants de prendre soin de leurs parents en cas de problèmes. De même, s’il faut garder le petit dernier de la famille, les grands-parents se trouvent juste à côté !
Surtout, ce mode de vie est une formidable opportunité de vivre auprès de ses proches tout en préservant l’intimité de chacun.
(1) Insee, 2016
(2) « Vieillissement et logement », Insee, 2018
(3) Étude TNS Sofres menée en 2015 sur un échantillon national de 1040 personnes âgées de 55 ans et plus.
© Uni-médias – octobre 2019
Article à caractère informatif et publicitaire.