Savoir calculer un rendement net, effectuer des retraits ou des versements aux bonnes dates, choisir la meilleure option fiscale… Voilà quelques-uns des secrets pour maximiser vos gains .
CALCULER ET COMPARER LA RENTABILITÉ NETTE DES PLACEMENTS
Si certains livrets d’épargne réglementés ne subissent ni frais, ni fiscalité (impôt sur le revenu et prélèvements sociaux) comme par exemple le Livret A ou le Livret Jeune , il n’en est pas de même pour la plupart des autres produits d’épargne.
Résultat, pour mettre en concurrence les rendements et déterminer le placement qui vous rapportera le plus, vous devez diminuer le taux de rémunération annoncé des frais éventuels et de la fiscalité applicable : prélèvement forfaitaire unique (PFU au taux de 30 % dont 17,2 % au titre des prélèvements sociaux et 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu). Sur option globale et annuelle, le barème progressif de l’impôt sur le revenu se substitue au taux forfaitaire de 12,8%, les prélèvements sociaux restant dus (17,2 %). Sont notamment concernés les gains des livrets bancaires, de certains PEL et CEL et des contrats d’assurance vie .
EFFECTUER VOS VERSEMENTS ET VOS RETRAITS AUX BONNES DATES
Respecter les règles du jeu lors de vos versements et retraits sur les livrets vous permet d’optimiser la rentabilité de votre épargne.
Le principe : une rémunération calculée par quinzaine. Résultat, pour que le taux d’intérêt s’applique, déposez vos économies avant le 1er ou le 15 du mois. Elles commenceront ainsi à produire des intérêts dès le 1er ou le 16. Et pour vos retraits, procédez à l'inverse : le calcul des intérêts sur les sommes retirées s’arrêtant la quinzaine précédente.
CHOISIR LA MEILLEURE OPTION FISCALE
Depuis le 1er janvier 2018, les gains des placements sont de plein droit imposés selon le régime du prélèvement forfaitaire unique (PFU). C’est-à-dire au taux de 30 % : 17,2 % de prélèvements sociaux + 12,8 % de prélèvement libératoire au titre de l’impôt sur le revenu.
Mais il existe une autre possibilité : sur option globale et annuelle, vous pouvez demander à soumettre vos gains au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Une formule à privilégier par les contribuables non imposables qui supporteront uniquement 17,2 % de prélèvements sociaux au lieu de 30 % de PFU.
Ainsi, pour une personne non imposable détenant un PEL de plus de 12 ans (dont les intérêts sont fiscalisés) rémunéré au taux de 1 % depuis le 1er août 2016, ce PEL rapportera net d’impôt 0,70 % avec le PFU (1 – 1 x 0,3) ou 0,83 % (1 – 1 x 0,172), si l’option globale du barème progressif de l’impôt sur le revenu est prise.
OSER SORTIR DES SENTIERS BATTUS
Traditionnellement, pour placer votre épargne de court terme, on vous disait qu’il fallait tout miser sur les livrets et seulement sur les livrets.
Ces dernières années, le discours a évolué dans le sillage de la baisse de leur taux de rémunération.
Désormais, il est conseillé d’en confier une partie à votre contrat d’assurance vie qui affiche de meilleure performance, notamment si les frais d’entrées sont faibles et s’il a plus de huit ans, afin de profiter de sa fiscalité clémente sur les rachats. Sur des horizons de placement de moins de deux ans, vous privilégierez des fonds en euros.
© Uni-Médias – février 2019
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