UTILISEZ VOS DROITS À LA FORMATION
Besoin de vous former à la gestion, aux arcanes des marchés publics ou de peaufiner vos compétences managériales ? Rien de tel qu’une formation préalable ! Pour changer de métier, ou parfaire vos compétences, pensez à utiliser votre CPF (compte personnel de formation), il remplace depuis janvier 2015 le DIF (droit individuel à la formation). Tout salarié ou demandeur d’emploi possède un compte personnel de formation pendant toute sa vie professionnelle, jusqu'à son départ à la retraite.
TRANSFORMEZ VOS INTUITIONS EN BUSINESS
Pour mettre dès le départ toutes les chances de votre côté, vous ne pourrez pas faire l’économie d’une véritable étude de marché. Il peut également être judicieux de suivre un stage d’immersion dans le domaine que vous visez pour confronter vos idées à la réalité du marché.
ANTICIPEZ VOS BESOINS EN TRÉSORERIE
Devenir entrepreneur nécessite un financement plus ou moins important selon le type d’activité envisagée et les besoins nécessaires au démarrage (entrepôt, local commercial ayant pignon sur rue…). Au départ, il y a les économies personnelles, mais elles ne sont pas toujours suffisantes pour financer le lancement de votre activité. Vous devez donc rechercher d’autres ressources financières : prêts bancaires , prêts d’État, financement participatif, coup de pouce octroyé par une fondation, prêts d’honneur…
ATTENTATION À L'ABSCENCE DE REVENUS
Se mettre à son compte signifie souvent une, voire deux années, sans aucun revenu ou presque ! Pour faire face à cette situation, il faut prévoir un « matelas de sécurité » (économies personnelles, indemnités de licenciement, sommes issues de l’épargne salariale…) dans lequel vous pourrez piocher. À défaut, assurez-vous du soutien sans faille de vos proches (conjoint…), surtout si vous avez souscrit des emprunts.
FAITES-VOUS ACCOMPAGNER !
Les chances de réussite pérenne des créateurs qui se lancent seuls sont très inférieures à celles de ceux qui savent s’entourer. Ces derniers sont 75 % à voir leur entreprise passer le cap des 3 ans, contre 53 % pour les solitaires. N’hésitez pas à faire appel aux professionnels que sont les experts comptables, les banquiers, et aux acteurs du soutien à la création d’entreprise (Chambres de commerce, Chambres des métiers, réseaux d’aide à la création, business angels, etc.).
© Uni-éditions/MIG – janvier 2015 – Mise à jour août 2018