À l’opposé d’autres dispositifs, comme le Pinel, qui ouvrent droit à une réduction d’impôt, le Robien permet aux investisseurs de bénéficier d’un régime d'amortissement. Le Robien a connu deux périodes : une première avec le Robien « classique » du 3 avril 2003 au 31 août 2006 et une seconde, du 1er septembre 2006 jusqu’au 31 décembre 2009, dite Robien « recentrée ».
LES INVESTISSEURS CONCERNÉS
Ce placement immobilier s’adresse en priorité aux contribuables fortement imposés.
Avec le dispositif Robien, plus l’investisseur est imposé, plus l’économie d’impôts générée est importante, ses revenus fonciers étant taxés au même taux d’imposition que ses autres revenus.
LES LOGEMENTS ÉLIGIBLES
Le Robien classique s’applique aux logements achetés neufs ou en l’état futur d’achèvement (VEFA), aux biens anciens très dégradés ayant subi de gros travaux de réhabilitation ou à des locaux (bureau, boutique…) transformés en logements.
Le bien peut être acheté en direct par l’investisseur, mais aussi via une société civile immobilière (SCI) ou une société civile de placement immobilier (SCPI), à condition qu’elle ne soit pas soumise à l’impôt sur les sociétés.
LES CONDITIONS À RESPECTER
Le logement doit être loué nu, c’est-à-dire non meublé, à titre de résidence principale, durant 9 ans minimum.
La mise en location du bien doit intervenir, au plus tard, dans les 12 mois suivant l’acquisition du bien ou l’achèvement des travaux.
Aucun plafond de ressources n’est à respecter. Il est possible de louer à un ascendant ou descendant, sous réserve qu'il soit détaché du foyer fiscal du bailleur.
En revanche, les loyers, eux, ne doivent pas dépasser des seuils variables suivant la localisation du logement.