1. ACCUEILLIR UN ÉTUDIANT CHEZ SOI
En France, la tendance est à la colocation intergénérationnelle, comprenez la colocation réunissant seniors et étudiants.
De nombreuses associations proposent ainsi de mettre en contact des étudiants à la recherche d’un logement à bas coût, voire gratuit, avec des seniors. En échange, ils s’engagent à passer du temps avec les personnes qui les accueillent et à rendre quelques services : descendre les poubelles ou faire quelques courses d’appoint, par exemple.
Pour l’étudiant, il ne s’agit pas de remplacer une aide-ménagère ou une professionnelle de santé, mais bien d’apporter sa compagnie, dans un esprit d’entraide avec sa logeuse ou son logeur.
Le principe de cet échange de bons procédés rencontre un tel succès que la Caisse nationale d’assurance vieillesse a élargi la possibilité d’échanges en lançant, début 2018, la plateforme Toit+Moi. Objectif : mettre en relation des étudiants (ou apprentis), titulaires d’une bourse Erasmus, avec des seniors pour des cohabitations intergénérationnelles.
Le jeune Erasmus n’a pas d’engagement monétaire ou d’obligation de présence à horaires fixes. Il doit seulement verser une participation aux charges courantes (électricité, eau, internet, etc.), dans la limite de 150 euros mensuels.
Les deux parties signent une charte comportant différents engagements, comme partager un certain nombre de sorties avec son binôme, par exemple. Celles-ci sont accompagnées par le référent d’une association locale, qui vérifie que tout se passe bien et les assiste, si besoin, en cas d’un éventuel conflit.
2. ÊTRE HÉBERGÉ PAR UNE FAMILLE D’ACCUEIL
Pour les seniors en perte d’autonomie ou souhaitant rompre leur isolement - sans toutefois vouloir emménager dans un établissement spécialisé ou une maison de retraite, il est possible d’être accueilli par une famille volontaire.
La famille d’accueil prend le senior entièrement en charge et le fait participer aux activités de la maison (repas, moments conviviaux, etc.).
L’hébergement en famille d’accueil peut être temporaire - le temps d’un week-end, par exemple. Les aidants d’un senior choisissant ce type d’hébergement peuvent ainsi souffler un peu.
3. VIVRE AVEC D’AUTRES SENIORS
Chez nos voisins Belges, un autre type de colocation se développe : l’habitat partagé entre seniors.
Ainsi, voilà quelques mois, à Mons, une maison d’un type un peu particulier a été ouverte. Son public ? Les personnes de plus de 60 ans autonomes qui souhaitent vivre en communauté, sans intégrer une maison de repos.
Chacun dispose d’une chambre et d’une salle de bain privée. Cuisine, salon et salle à manger sont des espaces de vie commune. Et le résident peut souscrire à différents services complémentaires - repas, activités…, fournis par la maison de repos installée de l’autre côté de la rue !
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© Uni-médias – mai 2019
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