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Télémédecine et téléconseil

17/03/2022 - 2 min de lecture

Rubrique : Tendances

Thématiques de l'article hashtagVie Quotidienne

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Télémédecine et téléconseil

Depuis la pandémie de Covid, le recours à la télémédecine par les patients est en forte croissance. Mais il s’agit de bien la différencier d’une autre pratique, le téléconseil, car l’une est remboursée par la Sécurité sociale et pas l’autre.

TÉLÉCONSEIL

Initialement apparu avec le minitel, le téléconseil en matière de santé s’est véritablement développé sur internet via des plateformes dédiées. Il consiste en la fourniture de simples informations spécialisées délivrées par des professionnels de santé, pas obligatoirement par des médecins. Les conseils peuvent être personnalisés sur le site, si le patient peut entrer en contact avec un médecin.

Il propose une sélection de diagnostics probables au vu d’éléments communiqués par l’internaute. Il ne se substitue pas au diagnostic du médecin traitant mais intervient en complément d’une consultation médicale classique, soit pour la préparer, soit pour s’assurer que le diagnostic a bien été compris. Les prestations sont facturées directement (à la question ou à la minute) et ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale même si dans certains cas la distinction entre télémédecine et téléconseil est ténue, notamment quand il s’agit de téléconseil personnalisé ressemblant alors à une téléconsultation.

TÉLÉMÉDECINE

La télémédecine (ou téléconsultation, télé expertise, télésurveillance médicale, téléassistance médicale) est une pratique médicale à distance, qui utilise les technologies de l’information et de la communication. Elle peut se faire via une plateforme, des officines de pharmacie ou directement à partir des outils informatiques du médecin (souvent simplement son ordinateur), dans son cabinet médical. Elle est définie par le Code de la santé et est donc prise en charge par la Sécurité sociale si elle s’inscrit dans le parcours de soins. C’est-à-dire s’il y a orientation par le médecin référent, quand lui-même ne fait pas la téléconsultation ou exceptionnellement, vers un autre médecin : en situation d’urgence ; quand le médecin traitant est non disponible ; pour les spécialités à accès direct ; etc.

DES DÉRIVES ?

Certaines dérives ont été pointées par la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Lors de ses dernières investigations, 103 contrôles ont été réalisés auprès de 69 opérateurs, principalement les sièges de plateformes et des officines de pharmacie proposant un service de téléconsultation. 23% d’entre eux présentaient des anomalies qui ont donné lieu à 12 avertissements et 5 injonctions de mise en conformité. Outre des défauts d’information sur les tarifs et les honoraires, liés généralement à une méconnaissance de la réglementation, ont également été constatées des pratiques commerciales trompeuses comme la présentation confuse d’un service de « téléconseil » non pris en charge par l’Assurance maladie à la différence d’une téléconsultation.

BON À SAVOIR

4,4 %, c’est le pourcentage de téléconsultations par rapport aux consultations médicales classiques (en présentiel), lors du premier semestre 2021 (source : France Assos Santé et Institut d’études marketing et d’opinion CSA).

© Chantal Masson – Uni-médias – Mars 2022
Article à caractère informatif et publicitaire.

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